Les ventes dans le neuf repartent à la baisse au premier semestre, de 19% exactement par rapport à la même période de 2010. Mais parallèlement dans certaines zones où les biens se font rares, les prix au m2 restent encore à des niveaux élevés… Paradoxal ? Pas tant que ça…
Une baisse du neuf qui est en partie expliquée par une baisse de l’attractivité des carottes fiscales dont le dispositif Scellier depuis sa réforme en 2011 coupellée à une hausse des taux d’intérêt immobiliers ont fortement dissuadé les investisseurs à se pencher de plus près sur le neuf.
Une autre catégorie, les primo-accédants boudent également les biens neufs en dépit du nouveau prêt à taux zéro, le «PTZ+», qui peine encore à convaincre les particuliers à investir dans ce type de biens. Les logements anciens restent encore la majorité des achats. Plus de 70% des prêts accordés par l'Etat l'ont été pour l'achat d'un logement ancien dont les performances énergétiques sont à la traine.
Toutefois, les prix du mètre carré ne marquent pas d’arrêt. Bien au contraire, ceux d'un logement collectif neuf progressent régulièrement depuis le début de l'année 2010 compte tenu de l'augmentation de la qualité des logements (passage aux normes BBC). Sur 12 mois ; la hausse atteint 9,7. Mais c’est en Ile-de-France que la hausse est la plus flagrante, les prix grimpent deux fois plus vite dans cette zone (12,5%) où l'offre est plus faible que dans le reste de l’hexagone.
Globalement, le marché de l’immobilier continuera d’être dynamique dans les mois à venir. La pierre profitera pleinement de son statut de valeur refuge, sur fond de craintes sur la santé de l’économie mondiale. Avec des prix qui ne sont pas près de ralentir, l’immobilier a encore de beaux jours devant lui…