Le PIB de la zone euro a augmenté de seulement 0,2% au cours du deuxième trimestre 2011, par rapport au trimestre précédent.
. A titre de comparaison, les économistes anticipaient une croissance de 0.3%. Au lieu des 1.8% attendu en glissement annuel, la croissance ressort plus faible, pour s’inscrire en hausse de 1.7% sur le deuxième trimestre en glissement annuel. La hausse du PIB par rapport au premier trimestre est la plus faible enregistrée depuis le deuxième trimestre 2009, période où l'économie de la zone euro s'était contractée de 0,2%. Il s'agissait du cinquième et dernier trimestre de recul du PIB dans un contexte de crise financière internationale.
Par pays, le constat est encore plus amer. Seulement 0.1% de croissance en Allemagne, stagnation en France et au Portugal, qui devrait se solder par une contraction de 0.9% du PIB pour Lisbonne en 2011. En Espagne, la croissance a elle aussi ralentie mais au vue des piètres performances de ses partenaire européens, l’économie ne va pas si mal. Après 0.3% de croissance au premier trimestre, l’activité a progressé de 0,2% entre avril et juin, s'établissant à +0,7% sur un an.
La faiblesse de la reprise en zone euro doit être mise en lumière par les difficultés de la zone euro à exporter. Car la machine à exporter est en panne. Preuve s’il en est, en juin, la balance commerciale reste certes excédentaire, mais de justesse. Pour le mois de juin, l’excédent commercial a été révisé à la baisse, de 900 millions d’euros initialement, la zone euro aura finalement dégagé un excédent de seulement 200 millions d’euros, une piètre performance