Vendredi 02 septembre

Alors que la croissance économique mondiale a marqué un sérieux coup de frein au second trimestre, Barack Obama a du revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour l’économie américaine.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les prévisions sont revues en nette baisse. En 2011, la croissance devrait désormais progresser de 1.7%, alors qu’ils anticipaient 2.7% en février. Idem pour la croissance en 2012 qui devrait finalement avancer de 2.6%, contre 3.6% en février. Ce n’est qu’en 2013 que la croissance devrait reprendre son rythme de croisière avec 3.5% en 2013.

Dans la révision à mi-parcours du budget annuel, la Maison Blanche a dévoilé certains points qui pourraient être développés par Obama dans son discours la semaine prochaine. Parmi ces mesures figurent des réductions d'impôts bénéficiant aux familles des classes moyennes, des projets d'investissement dans les infrastructures et une aide pour les chômeurs de longue durée.

Selon l'administration américaine, le déficit devrait atteindre 8,8% du PIB cette année, contre une précédente estimation de 10,9% publiée en février.

Cette révision à la baisse est en grande partie due aux coupes budgétaires qui ont accompagné début août l'accord entre républicains et démocrates sur le relèvement du plafond de la dette américaine.

Ainsi, le déficit devrait poursuivre sa décrue pour s’inscrire à 6.1% en 2012, une prévision jugée optimiste par beaucoup d’économistes. Par ailleurs, la croissance, inférieure à 2% sera insuffisante pour créer significativement des emplois et faire refluer le chômage.

Alors que 65% des américains désapprouvent le bilan économique de la politique de l’administration Obama, l’administration n’anticipe pas d’amélioration avec un taux de chômage qui devrait rester stable en 2011, à 9.1%. Pour 2012, le chômage devrait rester très élevé, à 9%, ce qui sonne comme un aveu d’impuissance

Si l’administration fait preuve de réalisme concernant ses perspectives de croissance, il se montre très optimiste concernant la trajectoire de la dette. Celle-ci devrait être divisée par plus de deux au cours des 3 prochaines années. Le déficit tomberait ainsi de 1300 milliards à 473 milliards en 2014. Comment réaliser ce tour de magie? Le congrès va devoir trouver au moins 1200 milliards de coupes budgétaires sur les 10 prochaines années, ce qui pourrait nuire un peu plus à la croissance.

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