Le coût de l'assurance contre un risque de défaut des sociétés financières européennes continue d’augmenter pour la quatrième séance consécutive, pour atteindre de nouveaux records, notamment pour les banques françaises et italiennes, le marché s'inquiétant de leur exposition à la crise des dettes souveraines.
Les craintes liées à un ralentissement économique et à la crise des dettes souveraines ne cessent d’alimenter la défiance dans le secteur. En conséquence, les CDS à cinq ans des banques italiennes ont augmenté, tandis que les banques françaises étaient pénalisées par un article paru dans le Wall Street Journal selon lequel BNP Paribas SA (BNP.FR) aurait des difficultés à se financer en dollars, ce que la banque s’est empressée de démentir. Le titre est queue de peloton et chute de 7.24%, à 24.24 euros alors que le spread des CDS de la banque se creusait de 18 points de base, à 322 points de base.
Le spread des CDS de Société Générale SA (GLE.FR) se creusait de 27 points de base, à 450 points de base. Le titre s’adjuge pourtant 0.58%, à 15.65 euros. Celui des CDS de Crédit Agricole SA (ACA.FR) augmentait de 4 points de base à 330 points de base. Le titre évolue en légère baisse de 0.12%.
Les banques italiennes sont également pénalisées. Le spread des CDS d'Intesa Sanpaolo SpA (ISP.MI) se creusait de 10 points de base à 460 points de base. Il augmentait de 14 points de base à 500 points pour UniCredit SpA (UCG.MI) et de 16 points à 570 points pour Banca Monte dei Paschi di Siena SpA (BMPS.MI). Pourtant, le secteur italien s’offre un rebond technique à l’image de Unicrédit qui s’adjuge 2.48%.