Mercredi 12 octobre

Mises à contribution exceptionnellement dans le cadre du second plan d'aide à la Grèce,, les banques s'étaient engagées le 21 juillet dernier à accepter une dépréciation de 21% sur leur portefeuille d'obligations grecques, dans l’optique de soulager Athènes, qui croule sous une dette de près de 350 milliards d'euros

Or, cette décote de 21% a toujours été obsolète aux yeux des marchés. En ce sens, le plan de 21 juillet est mort né puisque ce ne sont pas 20, mais 50 voir 60% de décote que devront accepter les banques. Si ce seuil est atteint, la Grèce s'acheminerait vers un défaut de paiement comparable à celui de l'Argentine en 2001.

Il n’en reste pas moins qu’une décoté de 60% sur la dette grec nécessite des fondations solides pour ne pas mettre en péril la stabilité du système.

D'une part, le FESF va devoir être encore musclé pour démultiplier sa force de frappe afin de rassurer les marchés sur sa capacité à faire face à une éventuelle propagation de la crise à l'Italie ou l'Espagne.

D’autre part, il est indispensable pour les banques d’avoir suffisamment de fonds propres pour faire face aux dépréciations d’actifs. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso estime que le processus est déjà en cours", pour recapitaliser les banques en difficulté en raison de la crise de la dette. L'autorité bancaire européenne a également fait savoir qu'elle collectait des "données actualisées" auprès des banques pour évaluer leur exposition actuelle aux dettes des pays de la zone euro, autrement dit, les banques seront soumises à de vrai stress test.

De son coté, Jean-Claude Trichet, qui s’exprimait en tant que président du comité des risques systémiques, déclarait que nous sommes "l'épicentre d'une crise mondiale. "Le temps nous est compté et il est important de prendre des décisions claires au regard de la gravité de la situation".

Pour l’heure, une faillite de la Grèce est écartée, Athènes ayant obtenu de la part de la troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) la promesse du versement en novembre de 8 milliards d'euros.

Ceci lui évite une faillite immédiate et lui permet surtout de gagner du temps dans les négociations de restructuration de sa dette à l'intérieur de la zone euro.

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