Alors que la Grèce reste sous respiration artificielle, les européens, qui ne manquent pas d’imagination, étudient l’ensemble des possibilités pour soulager Athènes du poids de sa dette
Outre le versement par la Troïka d’une nouvelle tranche de prêt d’ici la mi novembre, et d’une haircut d’au moins 50%, les leaders de la zone euro pourrait décider de copier le twist de la Fed . En effet, selon le journal grec Kathimerini, le plan de réduction de la dette grecque détenue par les créanciers privés pourrait prévoir d'échanger les obligations d'Etat qu'ils détiennent contre une combinaison de numéraire et de nouveaux emprunts à 30 ans.
En clair, chaque tranche de 100 euros de dette grecque serait échangée contre 15 euros en numéraire et 35 euros de nouveaux emprunts à 30 ans assortis d'un coupon de 6%, l’équivalent du coupon espagnol ou italien.
Citant des sources officielles à Bruxelles, le journal indique que ce plan a été présenté mardi aux banquiers grecs, les premiers créanciers du pays par le ministre des Finances du pays, Evangelos Venizelos.
La mise en œuvre de ce plan permettrait de diviser par deux le montant de la dette grecque détenue par le secteur privé, de 205 milliards à 102,5 milliards d'euros.
Néanmoins, le rapport entre numéraire et nouvelles obligations pourrait encore changer, en fonction des décisions définitives attendues lors du sommet européen de mercredi, ajoute le journal.