Mercredi 26 octobre

« La zone euro traverse l'épreuve la plus difficile de son existence ». C’est avec cette déclaration solennelle qu’Angela Merkel a tenté de convaincre le Bundestag, qui doit se prononcer en séance plénière sur les modalités d'utilisation du Fonds européen de stabilité financière, en amont du sommet de l'Union européenne.

"Je travaillerai jusqu'à trouver une solution viable", a-t-elle promis aux parlementaires allemands avant qu'ils se prononcent sur le ment du FESF, tout en mettant en garde contre le fait qu'"on ne peut pas s'attendre à ce que des solutions soient trouvées en un soir".

Si « l'Allemagne ne peut prospérer sans l'Europe », les gouvernements doivent faire en sorte que la crise ne se propage pas de la Grèce à d'autres pays.

"Nous devons résoudre la crise actuelle et corriger les erreurs du passé", a-t-elle martelé

Quant aux erreurs commises par l’Europe, l’Allemagne s’est faite sa propre religion. Pendant des années, les pays membres de la zone euro avaient pu accroître leur dette publique sans se voir infliger de sanctions dans le cadre du Pacte de stabilité et de croissance, ni être sanctionnés par les marchés sous la forme d'une hausse de leurs taux d'intérêt. Elle a également noté le manque de rapidité des réformes structurelles dans certains pays de la zone euro.

Cela ne pourra se faire qu'au moyen de modifications des traités européens, a-t-elle précisé, ajoutant : "Où est-il écrit qu'un changement des traité doit durer dix ans?" La zone euro doit "saisir la chance" de se réformer qu'offre cette crise, "sinon ce serait un échec", a-t-elle plaidé.

Quant au dossier grec, il faut tirer les conclusions qui s'imposent du rapport des créanciers internationaux de la Grèce, lequel montre qu'un long chemin attend le pays, a déclaré la chancelière, qui a ajouté que le secteur privé devait apporter sa contribution et que les décisions prises lors du sommet européen du 21 juillet ne pouvaient plus s'appliquer.

Elle a toutefois ajouté que l'Irlande était de nouveau sur la bonne voie et que la Grèce avait entrepris des réformes structurelles très lourdes pour sa population, qui "mérite notre respect et une perspective viable" en Europe.

Plus largement, Mme Merkel a déclaré devant les députés allemands qu'il fallait "remédier aux imperfections" de l'euro "maintenant ou, je le dis, jamais".

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