Jeudi 27 octobre

Selon la première estimation officielle du produit intérieur brut américain la croissance économique des Etats- Unis s'est nettement renforcée au cours du troisième trimestre, mais reste encore insuffisante pour faire baisser le chômage

L'accélération de la croissance au troisième trimestre reflète "celle des dépenses de consommation des ménages et de l'investissement privé hors logement et un ralentissement de la baisse des dépenses des Etats fédérés et des collectivités locales" dont les effets ont été compensés en partie par un ralentissement de la hausse des stocks plus fort qu'au printemps, écrit le ministère dans un communiqué.

Dans les détails, la consommation qui représente les deux tiers du PIB, a progressé de 2,4% au troisième trimestre, contre seulement 0,7% au deuxième, apportant 1,7 point de croissance au pays, selon le ministère. Elle est encore loin cependant d'avoir retrouvé sa vigueur des trois derniers mois de 2010.

En hausse de 16,3%, l'investissement privé hors logement a été tiré par les dépenses des entreprises en immobilisations productives (+17,4%). C'est sa progression la plus forte depuis le deuxième trimestre 2010, et elle a fait gagner au pays 1,6 point de croissance, précise le ministère.

Selon ses données, le commerce extérieur a apporté 0,2 point de croissance, comme au printemps, les effets bénéfiques de l'accélération des exportations ayant été effacés par une progression équivalente des importations.

La dépense publique, qui avait pesé sur la croissance au deuxième trimestre, a eu une contribution nulle au troisième:

Les dépenses de l'Etat fédéral ont progressé pour le deuxième trimestre d'affilée, permettant de compenser les effets du recul de celles des Etats fédérés et des collectivités locales.

Selon les chiffres du ministère, le frein le plus puissant à la croissance a été le net ralentissement de la hausse des stocks, qui a fait perdre près de 1,1 point de hausse du PIB au pays. Plusieurs économistes estiment que ce frein devrait lâcher pendant l'automne sous l'effet d'une accélération de la production stockée.

Signe du marasme persistant du marché immobilier, l'investissement privé dans le logement a eu un effet quasi nul sur la croissance au troisième trimestre.

Malgré le net renforcement de la croissance américaine, celle-ci reste tout de même insuffisante pour créer des emplois et faire refluer le chômage qui stagne à 9.1% ;

La Fed, estime en effet qu'il faudrait entre 2,5 et 2,8%de croissance pour que le marché du travail puisse absorber l’arrivée des jeunes générations

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