Dix jours pour trouver entre 6 et 8 milliards d’euros. Après une diète médiatique de 8 mois, le chef de l’Etat a confirmé que l’activité économique ne se serait pas à la hauteur des espérances l’an prochain.
En Effet, après un premier trimestre éblouissant où l’activité a bondit de 0.9%, la croissance marque le pas dans l’Hexagone. Zéro au deuxième trimestre, tandis que le troisième trimestre et le quatrième trimestre ne s’annoncent guère plus dynamique. A tel point que les grands instituts européens n’excluent pas une contraction de l’économie au premier trimestre 2012.
Dans ce contexte, la prévision de croissance du gouvernement qui tablait sur 1.75% en 2012 était complètement irréaliste. Le budget de 2012 étant calculé en fonction des perspectives de croissance, il était impératif de calculer le budget en fonction de projections réalistes. Désormais, le gouvernement table sur une croissance de 1% et s’apprête en conséquence à serrer la vis budgétaire pour la deuxième fois en à peine deux mois à peine.
Sans rentrer dans le détail sur les modalités de ce plan, le président a suggéré qu'il faudrait "sans doute faire participer les importations" au financement de la protection sociale. Il a également exclu "une augmentation généralisée de la TVA" qui "pèserait sur le pouvoir d'achat". Priorité sera faite au renforcement de la compétitivité et à la convergence avec l’Allemagne afin de renforcer la gouvernance économique.