Jeudi 03 novembre

Malgré une inflation élevée qui devrait rester au-dessus de 2% dans les mois à venir, la banque centrale a décidé d’abaisser ses taux directeurs de 0.25 point de base, pour le ramener de 1.5% à 1.25%.

Après la décision prise aujourd'hui à la surprise générale, l'inflation devrait rester en accord avec l'objectif de moyen terme de 2%. La stabilité des prix n’est donc pas menacée par l'abaissement du taux directeur.

En revanche, « les perspectives économiques sont soumises à de fortes incertitudes » tandis que « le risque de ralentissement économique s'intensifie. »

Car force est de constater que depuis cet été, la zone euro est en panne de croissance au moment même où elle en a cruellement besoin pour assainir ses fiances publiques. Dans ce contexte, les turbulences financières qui s’ajoutent aux perspectives moroses pèseront significativement sur la croissance au S2 selon Draghi qui prédit que « la croissance réelle du PIB devrait être très limitée au S2 ». « C’est la détérioration des données de la zone euro qui a justifié la baisse du taux », décision prise à l'unanimité par le conseil des gouverneurs. Elle a été prise notamment pour faire face à l'affaiblissement de la consommation et de la demande extérieure, alors que la pression sur les prix s'atténue.

Enfin, Draghi appelle tous les gouvernements de la zone euro à accélérer les réformes structurelles, afin d’encourager la compétitivité en mettant l’accent sur les réformes du marché du travail jugées essentielles. Car les perspectives ne cessent de se dégrader. En effet, Mario Draghi prédit une faible croissance qui conduirait à une "récession modérée" vers la fin de l'année.

Par ailleurs, il est impératif que les autorités européennes appliquent l'accord du 26 octobre pour restaurer la confiance dans la zone euro. Car la stabilité financière relève en premier lieu de la responsabilité des gouvernements, ce n’est pas le rôle de la BCE, même si l’institution surveille par ailleurs de très près l’évolution de la situation en Grèce.

Répondre à la situation de la Grèce est très difficile, mais de manière générale, la sortie d'un pays de la zone euro n’est pas prévue dans le Traité. Il faut selon le nouveau gouverneur respecter l'esprit du Traité à la lettre car « nous ne pouvons concevoir des situations qui ne sont pas prévues par les traités de la zone euro ».

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