Les États-Unis ne s'en sortent pas. Les chiffres économiques ont déçu. Il ne reste plus qu'à utiliser l'arme de la baisse du dollar et la planche à billets. Avec le soutien, de fait, de la Chine.
Ralentissement de l'activité manufacturière et baisse de l'indice de confiance des consommateurs ont plombé le CAC qui commence à souffrir aussi de la baisse du dollar. Les marchés Américains, eux, ont finalement mieux résisté.
C'est parti pour les résultats du troisième trimestre des entreprises américaines. Cela démarrera Jeudi avec le traditionnel premier Alcoa. Et vendredi on aura les chiffres du chômage. Autant dire que la fin de semaine va être chaude.
Dès qu'on parle de guerre, notre président veut prendre l'initiative. Avec la réussite qu'on lui a connue à Copenhague pour la guerre contre la pollution par exemple. Dès que l'expression "guerre des changes" a été évoquée, il a décidé d'intervenir et rêve lors de sa présidence du G20 d'un nouvel accord du Plaza avant peut être un nouveau Bretton Woods. Le problème c'est que d'un autre côté il a déclaré la guerre à Al Qaida et qu'on ne peut plus prendre le métro, et pour une fois ce n'est pas à cause des grèves pour la retraite à 40 ans...
du 6 Mai qui avait vu le Dow Jones perdre plus de 9% a été élucidé. C'est bien la faute du high speed trading qui a amplifie la panique créé par un ordre massif sur les contrats à terme de la société Wadell & Reel... du Kansas.
un second tour. Malgré son raz de marée annoncé, elle n'a pas pu remporter la majorité absolue et devra attendre le second tour qu'elle est certaine de remporter haut la main. Répétez: vive le Brésil. C'est devenu obligatoire dans les médias et sur les marchés.
Le Troubled Asset Relief Program, cette aide de 700 milliards lancée aux États-Unis post faillite de Lehman a officiellement expiré. ET malgré la colère qu'il suscite encore chez les Américains, ce programme n'a coûté en fait "que" 50 milliards de dollars...
Ce ne sont plus les États-Unis. Les ex junkies du crédit sont devenus épargnants. Du coup, le Brésil et la Chine sont devenus les champions de la carte de crédit... Certains trouveront probablement que c'est un bon signe, moi pas.
Cela fait deux semaines qu'on le voit partout. En grande forme. Parlant vrai. Calme; Sans tics. Sans mannequin à ses côtés. Et on le prendrait presque pour le président de la République. Depuis qu'il sait qu'il part, il a pris son envol. Et va nous faire regretter le fait qu'il ne soit pas candidat en 2012. On donnait Borloo en tête pour prendre sa place; au moins on va bien rigoler.
C'est pour bientôt mais compte tenu du manque d'appétit des investisseurs pour les actions, le gouvernement américain risque de n'offrir que 8 milliards de dollars de titres au lieu des 12 prévus.
VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNEE
MAY THE FORCE BE WITH YOU