Alors que la question d’une sortie de la Grèce de la zone euro est ouvertement posée, les leaders de l’Union Européenne ont réitéré leur désir de voir Athènes rester membre de la zone euro .Toutefois, la Grèce doit tenir ses engagements en matière de réformes ont prévenu les dirigeants ;
"La zone euro est disposée à continuer à aider la Grèce, mais la Grèce doit s'en tenir au plan de sauvetage décidé les 26 et 27 octobre, en particulier en poursuivant la mise en œuvre du programme de l'UE et du Fonds monétaire international", ont déclaré le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, dans un communiqué commun au premier jour des réunions du G20 à Cannes.
José Manuel Barroso a par ailleurs déclaré jeudi lors d'un entretien sur Europe 1 en direct de Cannes qu'aux dernières nouvelles, il n'y aurait pas de référendum en Grèce, mais que les incertitudes à ce sujet l'inquiétaient beaucoup.
"Nous sommes tous inquiets", a-t-il souligné. "Notre message amical à la Grèce est le suivant: obtenez un accord sur les éléments essentiels, ce n'est pas le moment d'être divisés, l'heure est à l'unité".
Le président de la Commission a ajouté que sortir de la zone euro était une option que la Grèce pourrait toujours choisir, mais que cela signifierait la fin d'un tabou.
En effet, la Commission européenne a rappelé que selon les traités européens, un pays ne peut pas sortir de la zone euro sans sortir également de l'Union européenne. Aucun de ces deux cas ne s'est jamais produit. Si la Grèce devait sortir de la zone euro, ce serait un évènement historique dont les conséquences sont à ce jour inconnues.