Alors que le déficit budgétaire de la Grèce devrait atteindre 9% du PIB en 2011 l’objectif est désormais de contrôler la trajectoire de la dette. Objectif ambitieux du gouvernement de Lucas Papadémos, dégager dès 2012 un excédent budgétaire primaire, c'est à dire un solde positif hors service de la dette, afin de commencer à réduire le fardeau de la dette publique, qui menace d'atteindre l'an prochain près de 200% du produit intérieur brut.
Pour 2012, la Grèce tablait auparavant sur un déficit budgétaire à 6,7% du PIB, décote non incluse. En prenant en compte les 50% de décote, l'échange de dette proposé par la Grèce à ses créanciers privés peut réduire de plus d'un tiers le déficit budgétaire du pays l'an prochain pour le ramener à 5,4% du PIB.
En revanche, la Grèce n’échappera pas à une cinquième année de récession. Après une récession de 5,5% du PIB en 2011, l’économie devrait se contracter de 2,8% en 2012.
Le taux de chômage devrait de son coté continuer à augmenter, passant de 15,4% en 2011, à 17,1% en 2012.
L’inflation s’inscrit à un niveau élevé en 2011, à 2.8%, mais celle –ci devrait revenir à un niveau faible à 0,6% en 2012.