Alors que les ministres des Finances de la zone euro ont confirmé qu’ils fourniraient 150 milliards d'euros supplémentaires au FMI sous forme de prêts bilatéraux pour renforcer sa force de frappe face à la crise, la Banque centrale allemande, la Bundesbank, exige un droit de véto.
La banque centrale allemande fait en effet pression sur le gouvernement allemand pour qu'il veille à ce que la contribution supplémentaire du pays au Fonds monétaire international (FMI) soit validée au préalable par le Parlement (le Bundestag), indique le journal allemand Die Welt mercredi, citant des personnes proches de la banque centrale.
L’Allemagne étant la première économie de la zone euro, elle est aussi la première contributrice et signera par conséquent le chèque le plus élevé, d’un montant de 41,5 milliards d'euros au FMI. C’est la raison pour laquelle la banque centrale allemande exige un droit de regard.
Ainsi, "La Bundesbank compte toujours sur une validation par le Bundestag [la chambre basse du Parlement allemand] d'une augmentation des fonds alloués au FMI", ont indiqué ces sources.