20 valeurs seulement dans le vert au sein de l’indice SBF 120… Sur l’indice CAC 40, uniquement 5 valeurs jouent le rôle de rescapé d’un millésime qui s’est révélé désastreux. Alors que l’Asie boursière a fondu d’un cinquième sur l’année 2011, le CAC40 ne fait guère mieux, affichant un recul de près de 18% depuis le 1er janvier dernier.
Du coté des valeurs, le groupe de luxe Hermes, remporte la palme des meilleures performances avec un gain de 45% bénéficiant d’un attrait spéculatif dut à l’appétit de son concurrent LVMH. Suit EADS en hausse de 35%, porté par le dynamisme du secteur aéronautique, alors que Gemalto, spécialiste mondial de la sécurité numérique, se glisse dans le trio de tête, en progression de 17%.
Le secteur défensif, par définition moins soumis à la conjoncture économique a nettement surperformé la tendance. Remy Cointreau, Sanofi et Iliad. Affichent des progressions entre 16% et 17%. Un peu plus loin, Zodiac, encore une fois dans l'aéronautique, prend 14% et les très défensives Essilor et Eutelsat gagnent respectivement 12 et 10%.
Au final, seulement 5 valeurs parviennent à tirer leur épingle du jeu au sein de l‘indice CAC 40.
Pour les 35 autres, l’année 2011 aura été parfois cruelle. Au sein de l'indice SBF120, certaines chutes sont vertigineuses : plus de 70% pour Air France-KLM et Technicolor. Derrière, Eramet, Veolia et Pages Jaunes dégringolent de plus de 60%.
S’il est un secteur que les opérateurs ont massacré cette année, c’est bien celui des bancaires. L’hécatombe est mondiale. voici le palmarès des performances des bancaires, à faire froid dans le dos. BofA remporte la palme avec une chute vertigineuse de -60.38%, Citi recule de -44.76%, Goldman Sachs: -46.41% Morgan Stanley: -45.24% JPMorgan: -23.03%. En Europe, c’est le même constat avec RBS qui dégringole de -50% , Barclays: -34.32% , Lloyds: -63.02% , UBS: -29.33% , Deutsche Bank: -28,55%
Les banques françaises figurent évidemment en bonne place avec des replis de 59.57% pour Société Générale, 56% pour le Crédit Agricole, 45% pour Natixis, alors que BNP Paribas s’en tire un peu mieux avec un repli de « seulement » 38%, l’une des moins pires performances au niveau mondial.
Parmi les autres secteurs martyrisés, l’automobile occupe une place de choix. Peugeot signe une chute vertigineuse de 58%, alors que son concurrent Renault plonge de 41%.
La palme du parcours le plus chaotique revient à Alcatel-Lucent. Alors qu’elle caracolait en tête du palmarès au premier semestre, affichant une hausse spectaculaire de 80%, la valeur termine l’année 2011 dans le rouge vif, après avoir fondu de 45%.