Wall Street a clôturé en léger repli hier soir, les opérateurs étant dubitatifs quant à la capacité des dirigeants européens à résoudre l’épineux dossier de la crise de la dette souveraine alors que la crainte d’un effet domino est de plus probable notamment du côté du Portugal où les marchés redoutent à présent un scénario « à la grecque »…
Des doutes qui s’installent de plus en plus tant que les dirigeants européens n’arriveront pas à accorder leurs violons pour la mise en œuvre de mesures d'austérité nécessaires à la réduction des déficits. Mais c’est surtout les statistiques en demi-teinte qui ont légèrement miné le moral des investisseurs outre-Atlantique : la consommation des ménages américains est restée inchangée en décembre enregistrant ainsi sa plus mauvaise performance depuis juin, après une hausse de 0,1% en novembre.
Ainsi, l’indice Dow Jones a terminé sur une légère baisse de 0,05% à 12 653,72 points, le S&P termine sur une baisse plus forte de 0,25%, à 1 313,02 points tandis que le Nasdaq a reculé pour sa part de 0,16% pour s’inscrire à 2 811,94 points.
Les marchés asiatiques ont quant à eux suivi le chemin inverse pour évoluer dans le vert mardi, après l'adoption en Europe d'un nouveau pacte budgétaire. Les opérateurs restent néanmoins sur leurs gardes, alors que la Grèce continue ses tractations avec ses créanciers privés pour réduire sa dette abyssale. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a ainsi fini en hausse de 0,11% mardi à 8.802,51 points, signant son meilleur mois de janvier depuis 1999 (+4,1% de hausse sur la période).
Une clôture asiatique dans le vert qui va redonner quelques couleurs aux marchés européens dont Paris qui avait lourdement consolidé la veille. Le CAC40 est attendu en hausse de 1,09% pour ouvrir aux portes des 3 300 points à 3 298 points, ragaillardi l'adoption en Europe d'un nouveau pacte budgétaire.