Les dirigeants européens, à l’exception de la Grande Bretagne et de la république tchèque sont parvenus à un accord lundi soir sur le pacte budgétaire, dont la clef de voute est de contrôler plus étroitement les finances publiques de tous les membres du bloc communautaire.
Les leaders de la zone euro ont donc inscrit dans le marbre de la constitution ce qu’ils avaient décidés auparavant le 9 décembre dernier. Le pacte limitera à 0,5% leurs déficits primaires annuels sur l'ensemble du cycle économique et prévoit par ailleurs des sanctions automatiques pour les pays dont le déficit passerait la barre des 3% de Produit intérieur brut (PIB).
La chancelière allemande obtient donc gain de cause, et bien plus encore, dans la mesure où ce pacte consacre quelque part une Europe allemande fondée sur le modèle d'austérité et de discipline budgétaire. Le traité doit entrer en vigueur le 1er janvier 2013, à condition que 12 parlements nationaux l'aient ratifié d'ici là.