Les négociations autour du plan de restructuration de la dette grecque avancent bien, tant est si bien que le ministre grec des Finances Evangelos Venizélos a déclaré que les créanciers privés du pays pourrait inclure une décote de plus de 70% sur la valeur actualisée nette des emprunts grecs.
"On parle d'une réduction de 50% de la valeur nominale des obligations ; on évoque une réduction de la valeur actualisée dépassant 70%", a-t-il expliqué devant une commission parlementaire.
La Grèce et ses créanciers du secteur privé n’ont jamais été aussi proche de conclure un accord prévoyant une réduction de 50% de la valeur faciale des emprunts d'Etat grecs dans le cadre d'un programme d'échange de dette. Un accord autour de la restructuration est un préalable indispensable au déblocage par les créanciers internationaux du pays d'une nouvelle aide de 130 milliards d'euros. Athènes a impérativement besoin de cette somme pour rembourser une ligne de crédit de 14.5 milliards d’euros en mars prochain, sans quoi, c’est le défaut de payement, un scénario noir pour la stabilité de la zone euro.