La monnaie unique grimpe en flèche contre les autres devises. Elle s’inscrit largement au delà du seuil des 1.32 contre le dollar, à 1.3238, au plus haut depuis la mi décembre. L’euro bondit également de 1.04% pour renouer avec le support des 101 yens, à 101.50 et de 0.6% contre le sterling à 0.83.
Le marché des changes est le seul à réagir favorablement aux avancées des négociations sur la dette grecque car selon les informations qui circulaient en salle des marchés, un accord sur la restructuration de la dette grecque qui s’accompagnerait d’une nouvelle cure d’austérité serait imminent. La coalition gouvernementale au pouvoir aurait trouvé un terrain d’entente, condition nécessaire au déblocage de l’aide financière internationale.
La confirmation par un responsable grec que le gouvernement prépare un accord en vue du déblocage d'un second plan d'aide au pays a redonné de l’appétit pour le risque, et en premier lieu pour l’euro. Parallèlement, les Bunds effacent leurs gains. Après être monté jusqu'à 139,13, le contrat de mars sur le Bund est retombé à cette annonce. Il cède désormais 24 points de base à 138,39, mais les volumes sont faibles.
En revanche, les marchés actions ne parviennent pas à remonter la pente, toujours englués en territoire négatif. A une demi heure de la clôture, le CAC renoue avec les 3400 points.