La place new yorkaise a terminé la séance comme elle l’avait démarrée c'est-à-dire sur une note stable, les indices américains se sont repris à la fin de la journée, dopés par un sursaut de dernière minute. Et pourtant, c’était loin d’être gagné tant ils avaient passé la majeure partie de la séance en territoire négatif.
La tendance à Wall Street avait été plombée par la publication de l'indicateur des ventes au détail, ressorti nettement inférieur aux attentes du Marché, et par les interrogations des opérateurs vis à vis du dossier grec et plus globalement par la question de la crise de la dette souveraine en zone euro après la décision de Moody’s de placer les notes de crédit la France, le Royaume-Uni et l’Autriche sous surveillance avec perspective négative et d’abaisser celles de l'Italie, du Portugal, de l'Espagne, de la Slovénie, la Slovaquie et de Malte.…
Ainsi, le Dow Jones a grignoté 0,03% à 12.878,28 points, le S&P a quant à lui terminé en légère baisse de 0,09% à 1.350,50 points. Le Nasdaq a grappillé 0,02% à 2.931,83 points.
En Asie, la Bourse de Tokyo a bondi de 2,3% mercredi, pour clôturer à 9.260,34 points, soit à son plus haut de clôture depuis le mois d'août, portée par l'assouplissement monétaire annoncé mardi par la Banque du Japon. L’argentier japonais a annoncé mardi un nouvel assouplissement de sa politique monétaire par le biais d'une augmentation de près de 100 milliards d'euros de ses rachats d'actifs et a fixé un objectif d'inflation à court terme à 1%.
En Europe, le rebond sera de retour alors que la Chine a signalé son intention d'aider davantage l'Europe à sortir la tête hors de l’eau en achetant plus de dette. Le pays du Milieu vole au secours d’un Vieux Continent qui n’arrive pas à s’extraire du bourbier grec alors que l’Europe n’est pas prête a donner son feu vert pour l’octroi de l’enveloppe de 130 milliards d’euros à la Grèce, cette dernière n'ayant pas encore rempli toutes les conditions requises par l'Eurogroupe. La péninsule hellénique doit encore faire ses preuves pour éviter une faillite. La Chine vole aussi au secours des indices du Vieux Continent, à Paris, le CAC 40 ouvrira en nette hausse de 0,83% pour repasser sur les 3 400 points à 3 403 points.