Encres Dubuit redonne 0,25% sous les 4 euros à 3,98 euros dans les premiers échanges à Paris dans un volume confidentiel de 25 actions échangées. Le spécialiste français des encres de haute technologie ne convainc les investisseurs après avoir publié un chiffre d’affaires trimestriel terne vendredi soir…
L’activité d’Encres Dubuit marque le pas. Le chiffre d'affaires de ce spécialiste français des encres de haute technologie a plié de 5,1 %, à 7,4 millions d’euros, à l’issue du premier trimestre de son exercice décalé 2011-2012.
La conjoncture économique met à rude épreuve l’activité du groupe, qui avait connu un ralentissement au dernier quart de l’exercice 2010-2011 (+ 3,2 %, face à une croissance de 10,6 % au cours des neuf premiers mois). Encres Dubuit explique aborder « l'exercice 2011/2012 dans un environnement difficile ».
Dans le détail, le recul de l’activité a été le plus marqué dans les pays matures : en France, (-15% à 1,7 millions d’euros) alors que les ventes ont reculé et de 5,9 % en Europe (hors France), à 1,6 million. En revanche, elles sont restées stables en Amérique du Sud à 2,9 millions d’euros et en Asie..
« La nouvelle usine de production construite en Chine, dont le lancement a momentanément pénalisé l’activé au premier trimestre, devrait permettre de retrouver une tendance favorable de l’activité sur la zone lors des prochains trimestres », souligne la société française, qui vise de nouveaux marchés dans la région, comme les Philippines, la Malaisie, l’Indonésie, Singapour ou la Thaïlande.
Au début du mois, Encres Dubuit avait indiqué être dans le rouge à la fin de son exercice 2010/2011 marqué par une perte une perte nette de 340 000 euros. Le groupe avait affiché une marge brute de 57%, stable par rapport à l'exercice précédent, malgré la hausse des matières premières qui s'est poursuivie sur la période. Mais Encres Dubuit avait fait part d’une une perte opérationnelle de 630 000 euros sur l’exercice 2010/2011 contre un bénéfice de 500 000 euros sur l’exercice précédent. L’augmentation des charges de personnels liée à la hausse de la masse salariale dans ses filiales chinoises et brésiliennes ainsi qu’une hausse des dotations aux amortissements ont mis à mal les comptes du groupe…