Un responsable du ministère japonais des Finances a déclaré que le ministre des Finances, Jun Azumi, et le vice-Premier ministre chinois, Wang Qishan, qui se sont réunis dimanche à Pékin, n'avaient pas évoqué de montants en ce qui concerne un possible accroissement des ressources du Fonds monétaire international (FMI).
"Je ne crois pas qu'ils aient débattu de montants, même s'ils se sont probablement confirmé mutuellement qu'ils comptaient apporter une contribution", a expliqué le vice-ministre des Finances, Fumihiko Igarashi, lors d'une conférence de presse.
Jun Azumi a déclaré lors d'une conférence de presse commune que le Japon et la Chine s'efforceraient de coordonner leur réponse si le FMI devait solliciter un financement supplémentaire afin de pouvoir faire face à la crise des dettes souveraines de la zone euro.
"Nous sommes convenus que le Japon et la Chine coopéreraient de manière à pouvoir prendre des mesures communes en réponse à une demande du FMI", a expliqué Jun Azumi à la presse à l'issue d'un entretien avec le ministre chinois des Finances, Xie Xuren, et Wang Qishan.
Le FMI avait auparavant indiqué qu'il pourrait avoir besoin d'une augmentation de 600 milliards de dollars de ses capacités de prêts. Les Etats-Unis ont affirmé qu'ils n'apporteraient aucun financement supplémentaire, mais le Japon et la Chine se disent prêts à contribuer si l'Europe prend davantage de mesures pour régler ses problèmes.