Les SCPI vont bien, très bien à en croire les derniers chiffres de l’Association française des Sociétés de Placement immobilier (ASPIM).
Sur l’ensemble de 2011, la collecte nette des SCPI a atteint 2,79 milliards d’euros, en hausse de 14%, si on compare avec les 2,45 milliards d’euros collectés en 2010. L’exercice écoulé a été une année record en la matière depuis la création de la « pierre-papier »
La collecte nette des SCPI « classiques diversifiées » connaît un rebond sensible (1,62 milliard d’euros à elles seules, soit + 74% par rapport à 2010). Les SCPI Scellier demeurent à un niveau élevé (624 millions d’euros collectés) bien qu’en retrait par rapport aux douze mois précédents (- 32%). « Ce recul s’explique sans doute par le resserrement sensible en fin d’année des octrois d’emprunts bancaires qui accompagnent généralement la souscription de parts de ‘SCPI fiscales’ » explique l’Aspim.
Au 31 décembre 2011, la capitalisation des SCPI, en progression de 11,3% sur un an, se rapproche de la barre symbolique des 25 milliards d’euros.
Pour Arnaud Dewachter, Délégué général de l’association « ce sont les caractéristiques structurantes des SCPI qui nourrissent cette attractivité durable auprès des épargnants : une gestion prudentielle, un actif tangible, exclusivement composé d’immobilier, une liquidité maîtrisée sans volatilité prononcée des titres, une distribution pérenne, une qualité d’information élevée et un contrôle de gestion rigoureux : les conditions sont réunies pour maintenir la confiance des particuliers pourtant devenus dubitatifs sur les placements en général ».