Le déficit public de la France a été ramené à 5,2% du produit intérieur brut (PIB) en 2011, contre 7,1% en 2010, grâce au dynamisme des recettes et à la modération des dépenses, a annoncé l’Insee.
La dette publique de la France au sens de Maastricht a progressé en un an de 122,1 milliards d'euros pour atteindre 1 717 milliards d'euros, ce qui représente 85,8% du PIB 2011, contre 85,5% du PIB à la fin du troisième trimestre, et 82,3% un an plus tôt. La dette publique de la France s'est donc alourdie de 24,8 milliards d'euros au quatrième trimestre, sous l'effet d'une hausse de l'endettement des administrations centrales.
La contribution de l'Etat à la dette a augmenté "modérément", de 5,1 milliards d'euros, au quatrième trimestre, tandis que la contribution des administrations publiques locales (12,9 milliards d'euros) et de sécurité sociale (6,3 milliards d'euros) a crû "plus nettement", selon l'Insee. La prévision de déficit public a en conséquence été ramenée à 4,4% en 2012, contre 4,5% auparavant.