3 000 points ! Paris a réussi à se hisser au dessus des 3 000 points, comblant ainsi ses pertes accusées en début de séance. Le CAC 40 ne cède plus que 0,23% pour s’inscrire à 3 005 points à la faveur du rachat à bon compte des valeurs bancaires. Toutefois, cette marche en avant de l’indice vedette parisien était loin d’être gagnée tant les mauvaises nouvelles se sont ’amoncellés tels des nuages par mauvais temps dans le ciel bien encombré du Vieux Continent. Une fois n’est pas coutume, la crise de la zone euro continue aussi de peser sur l'humeur des investisseurs. Un coté, les dernières nouvelles sur le sujet ne sont pas de nature à créer l’euphorique sur les places boursières. Fitch vient contribuer à l’inquiétude ambiante qui règne sur les marchés en abaissant d'un cran la note de la dette de la Grèce, à « CCC », étant donné le « risque accru » de sortie de la zone euro. Mais Le chef de la gauche radicale grecque ne l’entend pas de cette oreille. Le leader de la gauche radicale Syriza, qui espère remporter les élections législatives du 17 juin prochain, met l’Europe devant ses responsabilités et estime qu’elle n'a pas d'autre choix que d'aider la Grèce, de crainte d'avoir à affronter une crise généralisée dans la zone Euro...En outre, l'Espagne, l'autre pays qui inquiète le plus les investisseurs, a vu la note de 16 de ses banques dégradée par Moody's, dont Santander. Cette dernière est la plus importante banque de la zone euro. Alors, en l’absence de publications d’entreprises à se mettre sous la dent, pont oblige, le seul événement qui pourrait faire oublier pour un (léger temps) cette cacophonie en Europe est bien sur l’introduction en Bourse de Facebook. Les investisseurs scruteront de près l’entrée en Bourse la plus attendue de l’année et la deuxième plus importante de la place américaine. Le prix définitif a été fixé à 38 dollars par action, en haut de la fourchette proposée, soit une valorisation de 104 milliards de dollars ou 82,5 milliards d'euros.
Parmi les plus fortes baisses de l’indice vedette parisien dans les premiers échanges, les bancaires bénéficient de rachats à bon compte : Société Générale bondit de 4,53% à 46,16 euros, BNP Paribas progresse pour sa part de 3,49% à 26,37 euros et Crédit Agricole s’adjuge 2,23% à 3,06 euros.
ArcelorMittal a annoncé avoir cédé son entité de distribution de formage d'acier dans les pays de l'Accord de libre échange nord-américain, Skyline Steel et Astralloy, à l'américain Nucor. Le montant de la transaction est évalué à 605 millions de dollars. Le titre du sidérurgiste progresse de 1,11% à 11,43 euros.
UBS a relevé Eutelsat Communications de neutre à acheter. Le titre qui était la seule valeur du SBF à être dans le vert se retourne à la baisse et perd désormais 0,47% à 23,20 euros.
Avanquest Softaware cède 2,90% à 1,36 euros alors que le titre subit l'abaissement de cours d'Oddo qui vise 1,60 euro, conre 2,10 euros auparavant.
Sur le marché des changes, l’euro reste sans grande surprise sur ses plus bas, à 1,2694 dollar et grappille 0,04% à 100,71 face au yen. Le billet vert grignote 0,08% à 79,339 face à la monnaie nipponne. Le brent reprend 0,15% à 106,96 dollars et le WTI limite ses pertes à 92,54 dollars. Le métal jaune profite également de rachats à bon compte en s’adjugeant 0,69% pour se négocier à 1 585 dollars l’once.
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