Les marchés européens poursuivent leur hausse ce mercredi, le CAC40 enregistrant un gain de 1.39% (7 186 points). En l'absence de nouveaux développements négatifs sur le système financier mondial, les intervenants de marchés reprennent une bribe de confiance. Toutefois, la tendance sur les indices reste fragile à l'approche de la publication des données aux États-Unis sur le PIB du quatrième trimestre (demain) et de l'indice des prix PCE de février (vendredi), mesure privilégiée de l'inflation par la Réserve fédérale américaine.

Outre-Atlantique, Wall Street efface ses doutes de la veille, ouvrant en net hausse. La Bourse de New York est soutenue par les actions bancaires et les valeurs tech. Néanmoins, tout comme en Europe, la tendance de fond reste prudente avant la publication de plusieurs indicateurs macroéconomiques clés. Pour le moment, le Dow Jones et le Nasdaq gagnent respectivement 0.59% et 0.96%.  

En tête du CAC 40, STM gagne 6,40% à 47,36€. Le fabricant franco-italien de puces électroniques profite ce mercredi de nouvelles favorables dans le secteur des semi-conducteurs. En effet, en Allemagne, son principal concurrent, Infineon, a relevé ses objectifs visant un chiffre d’affaires supérieur à sa prévision précédente de 15,5 milliards €. Également, le fabricant de mémoires informatiques Micron à dévoilé hier des résultats meilleurs que prévu lui permettant ainsi de progresser en Bourse à son tour. En ce début d’année 2023, STM progresse de plus de… 42% en Bourse !

Sur le podium du CAC 40, Publicis gagne 2,85% à 71,34€ au fixing. Ce mercredi, la fameuse multinationale américaine, BlackRock annonce avoir franchi à la baisse le seuil des 5% des droits de vote de la société. Les dirigeants de BlackRock déclarent détenir 5,18% du capital et 4,90% des droits de vote de Publicis. Publicis fait un début d’année 2023 sensationnel et gagne plus de 20% en Bourse depuis le 1er janvier. Pour rappel, Publicis  a annoncé le mois dernier anticiper une croissance organique de 3% à 5% en 2023, le numéro trois mondial de la publicité espérant continuer à profiter des investissements des entreprises dans la communication numérique.

Demain, nous émettrons un nouveau conseil spéculatif. L’attentisme dont nos analystes font preuve ces deux derniers jours se justifie par la phase de consolidation que connaissent les marchés. La légère accélération survenue sur les indices boursiers a créé des opportunités techniques sur plusieurs valeurs. Notre attention pour le moment se porte sur deux titres : Société Générale et le Brent. Pour le premier, notre objectif initial de court terme (émis le 14 mars dernier) a été atteint la semaine dernière. Pour le second, les cours évoluent à des niveaux tels qu’il est possible que le sursaut haussier se poursuive. Affaire à suivre…

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C’est l’évènement majeur de la journée. Le titre Atos, qui connaît un parcours boursier plus qu’honorable depuis le début de l’année (+18%), a subi une lourde chute ce mercredi (-16.75% au fixing). La raison de cette baisse est l’annonce par Airbus de la fin de son projet de prise de participation à 29,9% dans la future branche d'activités digitales et de cybersécurité d'Atos. Un vrai coup dur pour le groupe de services informatiques qui, au vu de ses derniers résultats, pouvait bien se passer d’un tel revers. 

Airbus aurait estimé que les conditions financières pour la participation initialement envisagée n'avaient pas été remplies.  Une prise de participation d'Airbus dans Evidian aurait permis à Atos d'obtenir un investissement crucial car il aurait atténué les problèmes de consommation de trésorerie à court terme.  Toutefois, Atos et Airbus ont précisé que leurs discussions se poursuivaient concernant « un éventuel accord de partenariat de long terme ».

Jeudi, les économistes prêteront particulièrement attention aux chiffres de l’inflation en Allemagne. En effet, décriée depuis des décennies à cause de sa faible inflation, l’économie allemande est désormais surveillée comme le lait sur le feu par les conjoncturistes qui craignent une surchauffe de la zone euro. Alors que Philip Lane, chef économiste de l'institution, a insisté ce mercredi sur le fait que les taux d'intérêt devaient encore monter pour contenir la hausse des prix, les indicateurs seront d'autant plus surveillés que les turbulences bancaires du début du mois ont conduit les marchés à réévaluer les anticipations de resserrement monétaire.

Le Parquet Européen a révélé mardi 28 mars qu'un système de fraude à la TVA portant sur des biens importés de Chine a été découvert en Belgique. Ce système est soupçonné d'avoir facilité plus de 300 millions d'euros d'évasion fiscale. D’après un communiqué, les activités faisant objet de l’enquête auraient permis d’éviter près de 6,6 millions de droits de douane entre 2019 et 2022.

Le communiqué indique également que les marchandises étaient vendues au consommateur final au prix total incluant la TVA. Cependant, les enquêtes ont révélé que la taxe payée par le consommateur final n'a jamais été déclarée ou payée à l'administration fiscale par l'organisation criminelle présumée. Affaire à suivre…

Le Produit intérieur brut (PIB) est un indicateur économique qui permet de quantifier les richesses produites dans un pays pendant une période donnée. Le PIB est souvent utilisé pour évaluer la croissance économique d'un pays, mais certaines personnes remettent en question son utilisation.

En effet, le PIB permet de classer les pays en fonction de leur richesse, mais il ne prend pas en compte les inégalités sociales. Il peut également être utilisé pour établir des comparaisons avec le déficit public, mesurer le taux de croissance économique d'un pays et évaluer la capacité d'un pays à subvenir à ses besoins.
 

Retrouvez ici la pépite de la semaine par Euroland Corporate.

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