Comme bien souvent, c’est un lundi calme qui s’achève pour les principales places boursières. Le calendrier de la semaine est toutefois chargé, on en reparle dans le Journal. Ce lundi, les opérateurs boursiers ont pris très peu d’initiatives, compte tenu des tensions entre Pékin et Washington, après le bannissement du fabricant américain de semi-conducteurs Micron sur le sol chinois. Cette mesure de rétorsion fait suite au communiqué du G7, taclant ouvertement la Chine, sur fond de querelle commerciale accrue avec l’Oncle Sam et de guerre en Ukraine. En parallèle, les “craintes” de défaut de paiement des États-Unis ont également incité à la prudence.

Marc Fiorentino vous en parlait ce matin, les négociations en cours autour du plafond d’endettement américain sont un feuilleton habituel pour les marchés et un compromis devrait être trouvé dans les prochains jours. D’ici là, les négociations sur ce fameux mur de la dette seront suivies de près par les opérateurs. Et en attendant, faute d’actualités majeures, ils optent pour la prudence des deux bords de l’Atlantique. Le CAC40 clôture en petite perte : -0,18% à 7 478 points. Wall Street évolue pour l’heure en petite hausse, avec un S&P 500 à l’équilibre (+0,16%) et un Nasdaq en gain de 0,54%.

Sanofi abandonne 1,30% à 100,30€ malgré la publication de résultats positifs sur l’un de ses médicaments phares. La société pharmaceutique a confirmé que le Dupixent serait bénéfique pour traiter les poumons des fumeurs. Le produit aurait en effet permis d’obtenir une réduction de 30% des exacerbations aiguës de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Des négociations sont en cours entre les principaux organismes de surveillance afin de déterminer un potentiel examen réglementaire. Sanofi fait un bon début d’année 2023 et gagne plus de 11% en Bourse.

Edenred progresse d’1,23% à 60,76€. BlackRock a récemment annoncé avoir franchi en baisse le seuil significatif de 5% du capital. La société américaine détient désormais 4,93% du capital et 4,83% des droits de vote du spécialiste français des systèmes de paiement. Selon les analystes de BlackRock, ce franchissement de seuil est en partie justifié par une diminution du nombre d’actions détenues à titre collatéral et d'une cession d'actions Edenred hors marché. Edenred fait un excellent début d’année en Bourse et s’envole de plus de 19% depuis le 1er janvier.

On se rappelle à quel point cette valeur avait suscité l’engouement lorsqu’à l’automne dernier le gouvernement français avait soufflé le chaud, ou plutôt le froid, en indiquant la mise en place d’une « austérité énergétique » pour cet hiver. Le grand hiver n’a pas eu lieu. Ainsi, lors de notre dernière recommandation sur Damartex, nous mettions en avant les résultats très décevants, au point d’inquiéter des membres de la communauté Meilleurtaux Bourse privée.

Qu’en est-il désormais ? Le leader européen de la Silver Économie, historiquement centré autour de la marque Damart, peine toujours à délivrer les résultats attendus par les actionnaires. On ne vous en dit pas plus, nous publierons demain notre dernière recommandation sur le titre.

Autre sujet boursier… une pépite de notre portefeuille sportif frôle actuellement son objectif avec un gain latent de plus de 60%. Cet objectif sera-t-il atteint demain ? Suspens, suspens… Pour ne pas manquer nos alertes, n’oubliez pas de souscrire gratuitement à notre service Coaching Bourse.

Cette semaine, les opérateurs boursiers seront très sensibles à l’évolution des négociations sur le plafond de la dette américaine. Ou plutôt, ils feront mine qu’un insoutenable suspens se joue, comme pratiquement chaque année, alors que l’issue semble évidente. Du côté de la macroéconomie, plusieurs données importantes seront dévoilées. Demain, ce sont les habituels indicateurs PMI qui feront la Une, et dans une moindre mesure quelques données immobilières américaines.

L’indice allemand IFO du climat des affaires sera dévoilé mercredi matin et la Banque centrale américaine publiera à 20h le rapport de sa dernière réunion de politique monétaire. Jeudi, place aux révisions des PIB allemand et américain du premier trimestre. Enfin, la publication la plus attendue de la semaine sera diffusée vendredi à 14h30 : le PCE Core. On vous en parle souvent, il s’agit de l’indicateur d’inflation le plus surveillé par la Fed. En somme, c’est une semaine très “américaine” qui nous attend !

Les traditionnels indicateurs PMI du mois de mai seront dévoilés demain. Ces thermomètres de l’activité industrielle et des services seront sous le feu des projecteurs, côté européen, de 9h15 à 10h pour les plus attendus : France, Allemagne, zone euro. Côté américain, ils seront dévoilés à 15h45 et les ventes de logements neufs réalisées en avril paraîtront à 16h. Quelques indicateurs relativement secondaires donc, en plus, bien sûr, de l’évolution des négociations sur la dette américaine…

Le géant de la tech Meta (ex-Facebook) est sanctionné d’une amende record d’1,2 milliard d'euros ! L'autorité irlandaise de protection des données personnelles (DPC) en est à l’origine, en raison du transfert de données d'utilisateurs européens vers les États-Unis. Les dirigeants de Meta comptent faire appel et qualifient l’amende d’injustifiée et d’inutile.

Avant de suspendre ses transferts de données le mois dernier, Meta s’attendait à la mise en place d'un nouveau cadre légal relatif à l’envoi de données personnelles des citoyens de l'Union européenne vers les États-Unis. Selon un porte-parole de la Commission européenne, cet accord de principe devrait être finalisé d’ici l’été. En ce début de semaine, Meta progresse de 2,09% à 250,77 $ malgré le tacle irlandais Affaire à suivre !

L’Union économique et monétaire (UEM) ou zone euro représente l’ensemble des 19 pays de l’Union européenne (UE) qui ont adopté l’euro. Elle a été créée en 1999 par 11 pays puis rejointe successivement par plusieurs autres pays au fil de l’extension de l’Union européenne. Elle permet aux pays la composant d’harmoniser leurs politiques économiques et financières en vue de favoriser le marché unique de l’UE.

Une politique monétaire unique est également définie par l’Eurosystème, formé de la Banque centrale européenne (BCE) et des gouverneurs de chaque banques centrales nationales. Pour intégrer l’UEM, les pays doivent respecter les critères de convergence fixés par le traité de Maastricht : stabilité des prix, déficit public inférieur à 3% du PIB national, dette publique inférieure à 60% du PIB national et une maîtrise des taux d’intérêts à long terme. Et clairement… on est loin du compte !

Retrouvez ici la pépite de la semaine par Euroland Corporate.

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* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les performances décrites ci-dessus ne sont que des exemples et ne peuvent être considérées comme une garantie de résultats. Elles résultent des observations et d’un calcul réalisé par Meilleurtaux Placement en comparant le prix lors de l’émission du conseil d’achat au prix lors de l’émission du conseil de vente. Nous attirons par ailleurs votre attention sur le risque de perte totale d’un investissement en actions ou en produits dérivés. Le lecteur reconnaît par conséquent que toute opération, d’achat ou de vente de produits financiers, reste sous son entière responsabilité.