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Nouvelles SCPI et taux en baisse : notre offre SCPI à crédit n'a jamais été aussi attractive !

 
 

Vendredi 21 janvier 2022

 

Le Morning Zapping de

MARC
FIORENTINO

 

Les pays émergents et en particulier les pays les plus pauvres ont dû faire comme les pays développés : relancer leurs économies en accroissant un déficit public financé par la dette.
Avec une différence majeure qui change tout.

 

EMPRUNTER

Tous les pays du monde, développés et émergents, ont dû emprunter massivement pour tenter de compenser partiellement ou totalement les effets de la crise.
Selon la Banque mondiale, les pays émergents les plus défavorisés ont dû emprunter plus de 300 milliards de dollars en 2020 et plus de 300 milliards de dollars en 2021.
C'est une hausse de près de 40% par rapport aux chiffres pré-crise sanitaire.
Et c'est plus de deux fois plus qu'il y a 5 ans.

CONSÉQUENCE

Il va falloir rembourser.
Dès cette année, les 74 pays les plus pauvres vont devoir rembourser 35 milliards de dollars.
Qu'ils n'ont pas.
Et qu'ils n'auront pas.
Ils ne sont pas en capacité de rembourser.

ILS VONT DONC DEVOIR

Soit réemprunter mais cela devient de plus en plus difficile et de plus en plus coûteux.
Soit négocier avec leurs créanciers pour obtenir un rééchelonnement de la dette.
Ou encore faire défaut pour renégocier leur dette en tentant de la diminuer.

TOUS LES PAYS...

...ont vu leurs dettes exploser du fait de la pandémie.
Même les États-Unis, même la zone euro ou encore la Chine ou la Grande-Bretagne.
Mais c'est là que la similitude des situations s'arrête.

VOUS ALLEZ COMPRENDRE

Il y a deux différences fondamentales.
Quand les États-Unis ou les pays de la zone euro empruntent, ils empruntent dans leur propre monnaie, le dollar ou l'euro.
Quand les pays émergents empruntent, c'est le plus souvent en dollars, pas dans leur monnaie locale.
Première différence et on verra l'impact déterminant de cette différence.

DEUXIÈME DIFFÉRENCE

Quand les États-Unis ou les pays de la zone euro empruntent, c'est, depuis des années et encore plus depuis la crise sanitaire, leurs propres banques centrales qui leur prêtent (in)directement.
Quand les pays émergents empruntent, ce sont les marchés financiers et donc des grands emprunteurs internationaux qui leur prêtent, pas leurs banques centrales qui n'ont pas les moyens de prêter, encore moins en dollars ou en euros.

ET C'EST LÀ...

...que le bât blesse.
Les pays émergents les plus pauvres, confrontés à la crise, voient leurs cours de change chuter brutalement, une baisse amplifiée par l'explosion de l'inflation.
Elles doivent rembourser en dollars un emprunt alors que leurs monnaies baissent.
Premier problème majeur que n'ont pas les pays développés.

DEUXIÈME PROBLÈME MAJEUR

Dans le cas des pays émergents, les créanciers n'ont aucune raison de faire des cadeaux.
Ils ont prêté de l'argent, ils veulent donc être remboursés.
Pour les pays développés, le créancier est la banque centrale qui est elle-même une émanation directe du pays.
Compliqué pour la FED de forcer l’État américain à rembourser sa dette, compliqué pour la BCE de demander le remboursement des masses de créances qu'elle détient sur les pays de la zone euro.

EST-CE GRAVE DOCTEUR ?

Oui.
Un peu.
Grave surtout pour les pays émergents concernés qui vont devoir subir la pression des créanciers qu'ils ont trop sollicités.
Moins grave pour l'ensemble du système financier du fait de la masse d'argent en circulation et donc de la part relativement faible des emprunts des pays émergents par rapport à la dette mondiale.
En gros,une fois de plus, c'est leur problème et pas le nôtre...

À PART ÇA ?QUOI DE NEUF ?

ÇA SENT LA FIN

Ouf !
On a bien fait de tenir !
On voit le bout du tunnel.
On va enfin pouvoir retourner en discothèque en février.
Et les restrictions vont se lever progressivement.
Je suis tout de même étonné qu'on ne nous ait pas encore annoncé qu'il y a un nouveau variant après Omicron...

SORARE

Les "Panini" nouvelles générations.
Start-up française spécialisée dans les cartes virtuelles (NFT) principalement dans le football.
Levées de fonds spectaculaires.
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La nouvelle du jour pour eux ?
Ils ont recruté Serena Williams comme advisor.
Pour se développer dans d'autres sports que le football.
À commencer par le tennis ?

NFT TOUJOURS

Meta (ex Facebook) se lance dans les NFT, non-fungible tokens, ces actifs virtuels.
À travers Facebook et à travers Instagram.
Grâce à Meta, vous pourrez créer vos propres NFT, et Meta va devenir une marketplace sur laquelle vous pourrez échanger vos NFT.
On estime le marché des NFT à 40 milliards de dollars à la fin 2021.

C'EST VOTRE ARGENT EXCEPTIONNEL

Le retour à la normale économique ?
À quoi va ressembler l'économie de demain ?
Où vont les marchés boursiers ?
Que vont faire les taux d'intérêt ?
Quelles valeurs acheter ?
Vous le saurez en écoutant/regardant nos Jedi de l'économie et de la finance : Léa Dunand-Chatellet, de DNCA Finance, Sébastien Lalevée, de la Financière Arbevel, Christopher Dembik, de Saxo Bank et Michel Ruimy, du Cabinet Eymere Gestion.
A ne pas manquer.
Ce soir à 20h sur BFM Business.
Et en replay samedi à 11h et 21h et dimanche à 19h.

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MTB
Wall Street a clôturé en forte baisse hier soir. Le Nasdaq (-1,30%) affiche le recul le plus important des grands indices américains et perd près de 10% depuis le 1er janvier. Cette déprime est contagieuse et le CAC40 abandonne 1,40% à l’ouverture, à 7 090 points. Les causes de cette baisse sont désormais bien connues, les investisseurs craignent une hausse des taux de la Fed plus forte qu’attendue en mars, de 50 points de base, au lieu de 25 comme attendu initialement. À cela s’ajoute un début de saison de publication des résultats en demi-teinte. Après Goldman Sachs, c’est Netflix qui déçoit avec un ralentissement du nombre de nouveaux abonnés au quatrième trimestre, et de mauvaises prévisions pour les prochains mois. Son titre devrait perdre environ 20% à l’ouverture de la séance ! La semaine prochaine, les GAFAM passeront sur le gril, ce sera l’un des grands temps forts à suivre…
Au Japon, le Nikkei clôture dans le rouge (-0,90% à 27 522 points).

Le Brent se négocie à 87,3 $ (-0,19%).
L'once d'or s'échange à 1 839 $ (-0,08%).
L'euro/dollar évolue à 1,132 $ (+0,12%).

ON S'EN FOUT ?

Les taux immobiliers ont touché leurs niveaux les plus bas au 4ème trimestre 2021, du jamais vu depuis les années 50 (le moment de s'intéresser à notre offre de SCPI à crédit ?); La guerre de la baguette à 29 centimes fait rage, elle a été l'occasion pour ceux qui ne font jamais les courses de découvrir le vrai prix de la baguette; Les grandes écoles réclament, selon les Échos, la défiscalisation partielle des frais de scolarité; Grosse claque pour Netflix après l'annonce des résultats et des prévisions de conquête de nouveaux abonnés, des prévisions très pessimistes par rapport aux attentes; La Russie ne veut plus de mining de crypto actifs chez elle; 15 personnes en moyenne meurent chaque année sur les pistes de ski en France (je précise qu'on ne s'en fout pas); Certaines animaleries refusent de vendre des bocaux (ronds) pour poissons rouges, elles prônent l'achat de carrés ou rectangles car les bocaux rendraient fous les poissons rouges, quelle révélation ! Un vrai choc ; Je vous souhaite un week-end...exceptionnel.

Voilà c'est tout ! Bonne journée

May the Force Be With You

 

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