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 CE QUI M’A MIS LA PUCE A L’OREILLE ?

Les prix alimentaires.
En forte hausse.
Encore.
Et cette hausse des prix alimentaires explique pour partie en France le fait que l’inflation soit remontée le mois dernier.
Or, le coût des matières premières alimentaires a fortement baissé.
Les prix alimentaires auraient dû suivre.
Cela n’a pas été le cas.

 PRENONS PAR EXEMPLE

Le cours du blé.
Il a flambé de près de 70% au moment de l’invasion de l’Ukraine.
Mais depuis il a rechuté lourdement.
Et il est aujourd’hui au niveau pré-invasion en Ukraine.
Sans aucun effet sur les prix alimentaires.
Aucun.
Même si le prix de la farine ne suit pas exactement le prix du blé, les prix auraient dû baisser.
Au contraire, les prix continuent à augmenter.
Et le coût du transport n’est pas en cause, lui aussi est revenu à son niveau d’avant Covid.

 JE ME SUIS CREUSÉ LA TÊTE,

(pas simple pour moi...),
et je pense que j’ai un début d’explication.
En période d’inflation faible, voire nulle, les industriels de l’alimentaire ont dû constamment rogner sur leurs marges sous la pression des distributeurs qui étaient eux-mêmes sous la pression de consommateurs prêts à zapper d’enseignes pour des prix moins chers.
Avec la guerre en Ukraine, il y a eu une réelle envolée des coûts qui a justifié la première vague massive de hausse de prix.
Et tout le monde l’a accepté.
Le consommateur aussi. Il n’avait pas le choix.
Et il avait son épargne "forcée" due à la période Covid et l'envie de "rattraper" la période de confinement.
Jusque-là, tout était normal.

 MAIS DEPUIS

Les prix auraient dû reculer puisque les coûts ont baissé.
Seulement voilà, après des années de disette sur les marges sans pouvoir réellement augmenter les prix, il y a un effet « rattrapage ».
Les industriels de l’alimentaire, par exemple, ont redécouvert la possibilité d’augmenter les prix et d’améliorer leurs marges et ils n’ont pas envie d’y renoncer.
Tant que le consommateur paie, ils continuent.
Tant que la consommation ne baisse pas sous le poids de l'inflation, ils continuent.
La situation sur l’alimentaire me fait penser à la situation sur l’essence.
Quand le pétrole monte, l’essence à la pompe flambe.
Quand le pétrole baisse, l’essence à la pompe reglisse un peu, très peu et très lentement.
Nous allons vivre la même situation dans l’alimentaire, d’autant plus que, contrairement aux pétroliers, les industriels de l’alimentaire n’ont pas profité des mêmes marges en période pré-inflationniste.

 ET IL N’Y A PAS QUE L’ALIMENTAIRE

Les gérants d’actions ont été très surpris.
Avant la crise en Ukraine, ils passaient leur temps à essayer de trouver les sociétés qui avaient un « pricing power », c’est-à-dire les sociétés qui pouvaient augmenter leurs prix sans que cela n'ait d’impact sur la demande de leurs produits. Comme les géants du luxe ou encore les Apple de ce monde.
Mais avec la crise en Ukraine, ils se sont aperçus, avec surprise, que toutes les entreprises ou presque ont pu répercuter la hausse des coûts subis sans que cela n'ait d’impact sur la demande.
Répercuter.
Et même amplifier.
On le voit dans le profit des entreprises.

 LA NOUVELLE RÉALITÉ

est donc que les entreprises qui n’avaient pas le pouvoir d’augmenter leurs prix ont découvert ce pouvoir avec la crise en Ukraine et elles ne sont pas décidées à le rendre.
Cela va freiner la baisse de l'inflation mais favoriser les marges des entreprises.
C'est peut-être ce "pricing power" nouveau que jouent les investisseurs en poussant la Bourse à des niveaux records.

 C'EST VOTRE ARGENT EXCEPTIONNEL

La hausse des taux va-t-elle faire plier les indices boursiers ?
L'expression de la semaine : guerre froide
La question de la semaine : comment l'année de guerre en Ukraine a changé l'économie mondiale ?
Le chiffre: 6.2%, l'inflation en France
La question marchés : TINA (There Is No Alternative) c'est fini ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Et le classement des gérants pour 2023.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance, Valentine Ainouz de l'Amundi Institute, Louis de Fels de Gay Lussac Gestion, Eric Bleines de Swiss Life Gestion Privée et l'immense Benaouda Abdeddaïm.
À ne pas manquer.
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 11h et 21h, et dimanche à 8h.
Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.

 WHAT A DIFFERENCE !

Il y a deux ans, c'était LE goulet d'étranglement.
Le transport maritime.
Avec la réouverture post-Covid, le prix du transport maritime de marchandises explosait face à une demande elle aussi explosive.
Aujourd'hui, tout le contraire.
Le prix du fret maritime a lourdement chuté.
Les exportations chinoises ont baissé de 10% en un an.
Envoyer un container de Chine à Los Angeles ne coûte plus, selon le Wall Street Journal, que 1 238$ contre 15 600 $ il y a encore un an.
Et tous les yeux sont tournés vers le consommateur américain.
Si, sous la pression de l'inflation, la consommation décroche, la situation pourrait devenir difficile.
Étonnant retournement de situation.

 LE TAUX TERMINAL

C'est LE sujet qui agite les investisseurs au quotidien.
Le taux terminal est le taux auquel la Banque centrale américaine arrêtera de relever ses taux, le "pic".
Chacun y va de son pari, de ses anticipations, de ses craintes ou de ses espoirs.
Pour l'instant la fourchette des paris est entre 5.1% et 5.4%.

 LA CATA DU JOUR

Silvergate Capital.
La banque spécialisée crypto.
1 milliard de perte sur le seul dernier trimestre 2022.
La publication des résultats reportée sine die.
Et les craintes d'une faillite.
Le cours s'est totalement effondré.
57.2% de baisse hier.
Il y a 18 mois, elle cotait plus de 200$.
5.72$ hier en clôture.
Les rumeurs de faillite ont pesé sur le cours des cryptos.

 NOTRE SOLUTION POUR UN RENDEMENT BOOSTÉ

Même si les taux des fonds en euros ont augmenté en 2022, il est difficile de trouver un fonds qui permette d’espérer un rendement supérieur à 3 %, sans frais d’entrée et sans obligation d’investir dans des supports très risqués ou peu rentables. Pour les profils défensifs qui recherchent du rendement, Meilleurtaux Placement lance le Pack Euro-Immo, une suggestion d’allocation composée de :
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 DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Les principales places européennes ouvrent en hausse, dans le sillage de Wall Street où les trois grands indices ont clôturé en gain d’environ 0,8% hier soir. Le CAC40 gagne 0,50% ce matin, à 7 320 points (+0,69% à la clôture d’hier).
Ce vendredi, les PMI services seront à l’honneur. Comme toujours, ils sont publiés deux jours après leurs homologues manufacturiers. Ces derniers se sont révélés décevants mercredi en Occident pour le mois de février mais particulièrement bons côté chinois. Pour les services, les économistes sondés s’attendent à un rebond marqué de l’activité, tant en Occident qu’en Chine. À suivre !
En Asie, la Bourse de Tokyo gagne 1,56%, à 27 927 points.
Le Brent se négocie à 84,6$ (+0,71% sur 24h).
L'once d'or s'échange à 1 842,4$ (+0,30%).
L'euro/dollar évolue à 1,061$ (+0,12%).