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 PREVIOUSLY ON "CRISE BANCAIRE"

Depuis la saison 1, depuis la chute de la Silicon Valley Bank, on assiste à un exode des déposants.
Particuliers et surtout entreprises.
Ils fuient les banques régionales et les banques de taille moyenne pour se réfugier dans les grandes banques "Too big to fail".
Les JP Morgan, les Citibank ou les Bank of America.
Un exode qu'on connaissait mais on en mesurait encore mal l'ampleur.

 ON L'A MIEUX MESURÉ

avec la publication des résultats de la First Republic Bank.
Une banque qui était déjà sur la liste des banques fragiles, juste derrière la SVB.
Mais personne n'avait imaginé une telle hémorragie de dépôts.
Elle a vu plus de 100 milliards de $ de dépôts retirés sur le premier trimestre de l'année.
Un montant colossal.
C'est un "bank run", une fuite en panique des déposants.

 LE COURS DE LA FIRST REPUBLIC BANK

s'est effondré.
50% de baisse pour la seule journée d'hier.
La banque est prise dans un effet ciseau.
Elle doit emprunter de l'argent à des taux très élevés pour faire face aux retraits alors que son argent a été placé pendant les années de taux faibles, à des taux très bas.
Une situation inextricable.

 ELLE A ANNONCÉ

qu'elle allait réduire ses coûts et éventuellement céder des actifs.
Mais cela ne suffira pas.
La Banque centrale américaine va devoir la secourir et elle va la secourir car elle ne veut pas d'effets dominos.
Le cours de la First Republic Bank est en chute de 90% depuis la saison 1 de la Silicon Valley Bank.
Et elle n'est pas la seule à subir cette pression.
Une grande partie des banques régionales sont sous pression.
Elles ont d'ailleurs toutes vu leurs cours baisser de 5 à 10% hier.

 LA QUESTION

n'est plus de savoir si la crise bancaire américaine va continuer.
Elle va continuer.
Par un effet de domino.
On va assister à une accélération des fusions et des acquisitions de banques régionales, elles n'ont plus le choix.
La question qui se pose est de savoir si la crise bancaire sera systémique.
Aujourd'hui, la réponse est non.
Car avec la baisse de l'inflation et la baisse des taux, les banques centrales retrouvent une partie de leurs super-pouvoirs.
Et elles feront "whatever it takes" pour sauver les déposants.
Pour sauver les déposants, mais pas pour sauver les actionnaires de ces banques.

 BIDEN EST CANDIDAT

C'est confirmé.
Il l'a annoncé dans une vidéo pré-enregistrée pour éviter les dérapages.
Il se pose en rempart contre les Républicains accusés de tous les maux.
Étonnant de voir qu'aux États-Unis, il n'y a pas de relève et qu'on va probablement avoir le match retour Biden-Trump.
Biden a demandé "du temps pour finir le job" : on ne sait pas s'il s'adressait aux électeurs ou à Dieu.

 TRISTE

Le titre de l'étude du Financial Times.
"How Europe failed to challenge the US".
Ce n'est même plus une question, c'est une affirmation.
Le dossier traite du sujet particulier des Bourses avec la dominance du Nasdaq et du New York Stock Exchange mais il pourrait s'appliquer à une multitude de secteurs.
Heureusement que nous avons LVMH.

 SELON GOLDMAN SACHS

Les gestions à base d'algorithmes n'ont plus de munitions pour continuer à faire monter la bourse car elles ont déjà acheté des montants record d'actions.
Un signal de baisse pour eux.
Le vieil adage "Sell in May and go away" ?

 L'ACTUALITÉ DE VOTRE ARGENT

Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
"Impôts sur l'immobilier : 5 questions sur la nouvelle obligation du fisc si vous êtes propriétaire bailleur.
Les propriétaires ont jusqu'au 30 juin pour valider sur le site des impôts la nouvelle déclaration sur leurs biens immobiliers. Si cette obligation peut sembler claire pour les propriétaires n'ayant qu'un bien en résidence principale, des questions se posent encore pour les bailleurs."
>> Lire cet article sur Moneyvox.fr

 REVOIR C'EST VOTRE ARGENT

Le mot de la semaine : France
La question macro : Les États-Unis ont-ils gagné la guerre économique mondiale ?
Le chiffre : 64 ans, qu'est-ce que ça change pour l'économie ?
La Bourse : stop ou encore ?
La question d'argent : Quels placements pour cette période challenging ?
Le classement des gérants pour le début d'année 2023.
Et les recommandations d'achats ou de ventes de nos gérants.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Daniela Ordonez d'Oxford Economics France, Léa Dunand-Chatellet de DNCA Finance, Pierre Schang de Tocqueville Finance et l'incontournable Emmanuel Lechypre.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici

 POUR LES LYONNAIS QUI AIMENT LA BOURSE

Nous organisons demain, jeudi 27 avril, une conférence dédiée à l’initiation à l’investissement boursier et aux produits dérivés, à notre agence de Lyon.
En compagnie des experts de Société Générale, leader sur les produits de Bourse, nous répondrons à toutes vos questions :
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 DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Les banques françaises ont été malmenées en Bourse hier, Société Générale (-3,25%) et BNP Paribas (-2,38%) ont signé les deux pires performances du CAC40, dans le sillage de la crise bancaire américaine. Par ailleurs, le gouverneur de la Banque de France a pronostiqué encore deux hausses des taux européens, au minimum, pour 2023. Au fixing, le CAC cédait 0,56% à 7 531 points et ouvre ce matin en recul de 0,4% à 7 500 points. Le S&P 500 et le Nasdaq ont respectivement perdu 1,58% et 1,98%.
Ce mercredi, Meta (ex-Facebook), Boeing, Safran, Dassault Systèmes, Danone, Orange et Michelin publieront leurs résultats du premier trimestre. Les commandes américaines de biens durables seront également à suivre.
En Asie, la Bourse de Tokyo perd 0,71% ce matin, à 28 416 points.
Le Brent s'échange à 81,4 $ (-1,70% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 998,7 $ (+0,48%).
L'euro/dollar évolue à 1,101 $ (+0,29%).