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 C’ÉTAIT ÉCRIT

Il n'y avait pas de débat sur le "if" mais seulement un débat sur le "when".
La Chine devait dépasser les États-Unis et devenir la première puissance économique mondiale.
Il y a une dizaine d'années, on prévoyait que ça devait arriver en 2026.
Aujourd'hui la nouvelle théorie, que développe cette semaine The Economist, est celle du "Peak China" : la Chine serait proche de son pic économique et ne rattraperait jamais les États-Unis.

 QU'EST-CE QUI A CHANGÉ ?

La croissance chinoise a changé de dimension.
Après des scores supérieurs à 10%, après avoir alimenté la croissance mondiale pendant deux décennies, elle s'essouffle et parvient à peine à se maintenir au-dessus d'un taux officiel, non vérifiable, de 5%.
Et Xi Jinping semble vouloir privilégier une croissance plus faible, mais plus saine et moins inégalitaire, à une croissance débridée. Mais on ne sait pas s'il a vraiment le choix.

 LA DÉMOGRAPHIE

Elle plombe aussi la croissance chinoise.
Le nombre de décès dépasse déjà largement le nombre de naissances, et l'Inde a ravi à la Chine la place de pays le plus peuplé au monde.
La décroissance de la population chinoise va s'accélérer malgré les efforts du gouvernement pour relancer la natalité.

 L'ENDETTEMENT...

...de tous les acteurs chinois, régionaux ou nationaux, est également un frein majeur à la croissance chinoise.
La productivité aussi. Elle chute et ne permettra pas d'alimenter une reprise de la croissance sur la durée.
Et enfin, le "découplage" : la volonté des États-Unis, mais aussi de l'Europe, de ne plus dépendre de la Chine pour des industries stratégiques.
L'Inde mais aussi des pays de l'Asie du Sud-Est comme le Vietnam vont largement en profiter.

 ON PEUT AJOUTER AUSSI

Une autre explication : le régime politique.
Il a certes permis pendant longtemps de faire tourner la machine économique à un rythme d'enfer en maintenant la population sous pression, mais le communisme, même capitaliste, reste le communisme.
Le pouvoir central a multiplié les erreurs comme la politique zéro Covid, et tout repose aujourd'hui sur un seul homme, qui peut, comme on l'a vu, se tromper.

 IL EST TROP TÔT

Pour conclure que la Chine a perdu la bataille.
Mais il n'est plus possible d'affirmer qu'elle va la gagner.

 LES ÉLECTIONS EN TURQUIE

Un évènement majeur.
"A l'heure où nous imprimons notre journal..." les résultats pointent vers un deuxième tour malgré l'avance d'Erdogan.
Le sort du deuxième tour va dépendre du report des voix du troisième homme qui recueille plus de 5% des voix.

 MOST HATED RALLY

La Bourse continue à caracoler à des niveaux records mais selon le Wall Street Journal, les gérants institutionnels sont toujours aussi méfiants et ils n'ont pas rempli à fond leurs portefeuilles d'actions.
Ils ont même la plus faible proportion d'actions par rapport aux obligations.
Cela peut vouloir dire deux choses :
- ils ont raison et la Bourse va baisser.
- ils ont tort et ils vont devoir acheter massivement des actions et continuer à alimenter la hausse...

 REVOIR C'EST VOTRE ARGENT

Le mot de la semaine : guerre.
La question macro : La Chine s'est-elle vraiment réveillée ?
Le chiffre : 4.9%, l'inflation aux États-Unis
La hausse de la Bourse : stop ou encore ?
Le placement de la semaine
Les pépites des gérants
Avec nos Jedi de l'économie et de la Finance, Léa Dunand Chatellet de DNCA, Eric Bleines de Swiss Life Banque privée, l'illustre Jean-Marc Daniel pour la première fois, et l'immense Benaouda Abdeddaïm.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici

 REVOIR AUSSI

Si vous l'avez manqué, et que vous aimez la Bourse et les petites valeurs, vous devez absolument regarder le replay du webinaire de vendredi sur cette société que vous connaissez tous, mais peut-être pas en Bourse : Deezer. J’ai reçu Stéphane Rougeot, Directeur Adjoint de la société, qui a répondu à toutes mes questions sur sa société, son activité, ses résultats, ses perspectives et, l'impact des événements récents (Covid, guerre, inflation, révolution ChatGPT, etc.) sur son entreprise.
>> Revoir le webinaire "Attention pépite"

 ET ON SE VOIT DEMAIN !

J’anime un nouveau webinaire, cette fois-ci sur le thème de la hausse des taux : une bonne ou une mauvaise nouvelle pour votre argent ?
En compagnie de Mael Bernier, Directrice de la communication du groupe Meilleurtaux, nous ferons le point sur ce qui change dans le nouvel environnement de taux à 3%, après des années de taux zéro : Inflation, crédit, prix de l’immobilier, livret A et autres placements de taux.
Un événement à ne pas manquer pour tout comprendre des effets de la hausse des taux.
>> Inscrivez-vous au webinaire du 16 mai sur la hausse des taux

 DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Le CAC40 a signé vendredi soir une troisième semaine de petite baisse (-0,24%), malgré un modeste gain journalier de 0,45%, à 7 415 points. L’indice français a notamment été soutenu par les bancaires qui ont bien surperformé. Il a encore été question d’inflation américaine puisque les prix à l’importation ont rebondi de 0,4% le mois dernier aux États-Unis, après une baisse de 0,8% en mars. La tendance de fond continue de montrer des signes de ralentissement de l’inflation.
Ce lundi, les grandes places européennes ouvrent dans le vert, le CAC gagne 0,4% à 7 444 points. Les chiffres mensuels de la production industrielle et des ventes au détail en Chine seront dévoilés cette nuit.
En Asie, la Bourse de Tokyo clôture en gain de 0,81%, à 29 626 points.
Le Brent s'échange à 73,8 $ (-0,44%).
L'once d'or se négocie à 2 017,9 $ (+0,33%).
L'euro/dollar évolue à 1,087 $ (-0,54%).

CAC 40

OR

S&P 500

PETROLE

NIKKEI

EUR/USD