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 L'EXCEPTION FRANÇAISE

Alors que le nombre de naissances s'effondrait au Japon, en Chine, en Corée du Sud, en Italie, en Espagne et dans la plupart des pays d'Europe, un seul pays développé résistait avec un taux de fécondité en baisse certes, mais relativement élevé.
La France.
Mais nous commençons aussi à décrocher.

 2023 VA ÊTRE...

...une mauvaise année pour la natalité en France.
314 000 naissances au premier semestre.
Une baisse de plus de 7% par rapport à l'année dernière.
Et le nombre de décès se rapproche dangereusement du nombre de naissances.
Il n'y a pas eu d'effet "après Covid".
Pas de rebond.
Au contraire.

 LE PLUS IMPRESSIONNANT

La chute du taux de fécondité.
Nous étions un des derniers pays d'Europe à avoir un taux de fécondité supérieur à 2 et proche du taux de renouvellement de la population.
Puis nous avons commencé à glisser.
À 1.90.
Puis à 1.80.
Et la baisse s'accélère.
Nous devrions être en dessous des 1.70 à la fin de l'année.

 C'EST CERTES MIEUX...

... que les 0.78 du champion mondial de la dénatalité, la Corée du Sud, et mieux que les chiffres dramatiques de nos voisins du Sud : 1.19 en Espagne, 1.24 en Italie, 1.39 en Grèce mais aussi 1.39 en Pologne ou encore 1.5 dans l'Union européenne et 1.53 en Allemagne.
La situation est grave et désespérée.

 LES CAUSES ?

Elles sont multiples.
La situation économique, les crises à répétition, le chômage des jeunes et maintenant l'inflation.
L'obsession du "bien-être" et de "l'équilibre entre le travail et la vie privée" qui pousse à prendre plus de temps pour soi et à ne plus vouloir "sacrifier" du temps et de l'argent pour des enfants.
Les mariages de plus en plus tardifs.
Et, plus récemment, les craintes pour l'avenir de la planète.
On pourrait continuer cette liste d'explications encore longtemps.

 VOUS AVEZ REMARQUÉ

Ce paradoxe.
C'est dans les pays où la religion et la culture familiale étaient la plus forte, comme en Italie, Espagne ou Pologne, que la fécondité est au plus bas.
C'est totalement contre-intuitif.
"Pas tant que ça" nous répond The Economist.
Comme je vous l'avais expliqué, The Economist explique que 47% des naissances se font maintenant hors cadre du mariage.
Or dans ces pays, les naissances hors mariage restent très mal vues, c'est le cas aussi en Chine, et donc, comme on se marie de moins en moins, on ne fait plus d'enfants.
Explication lumineuse de The Economist d'un phénomène totalement paradoxal.

 REVENONS À LA FRANCE

Avec retard, nous suivons la tendance des autres pays développés.
Et cette tendance va s'accélérer.
Avec des conséquences majeures pour la croissance.
L'exemple du Japon nous montre qu'un pays sans enfants est un pays sans croissance.
Vous savez ce qui vous reste à faire pendant ces vacances.

 PLUS IL EST INCULPÉ

Plus la popularité de Trump auprès des Républicains augmente.
Les sondages le montrent, inculpation après inculpation.
54% des voix républicaines alors que Ron DeSantis stagne autour des 15% et que les autres candidats ne dépassent pas les 5%.
Tout le travail des avocats de Trump, et ils vont être largement rémunérés pour ça, va consister à repousser les procès au-delà des prochaines élections.
La course contre la montre a commencé.

 FERRARI...

...fait la course en tête.
Résultats exceptionnels sur le deuxième trimestre.
Un bond de 33% du bénéfice malgré une légère baisse des ventes.
Et une prévision de chiffre d'affaires relevé à 5.8 milliards d'€ pour l'année.
Le luxe, car Ferrari c'est du luxe, continue à faire des étincelles dans un monde qui se fragmente de plus en plus entre les riches et hyper riches et les autres.
Jusqu'à quand ?

 JE SUIS DANS UNE GRANDE RÉFLEXION

Sur l'avenir de l'économie.
Elle occupe une partie de mes journées.
Une série de signaux faibles m'amène à m'interroger.
Et je me demande si je partage mes réflexions avec vous en août ou si j'attends septembre pour ne pas perturber vos vacances...

 IL N'EN RESTE QUE 9

9 pays qui sont encore notés Triple A.
L'Australie, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suisse, le Danemark, la Norvège, la Suède, le Luxembourg et Singapour.
Beaucoup de pays d'Europe, d'Europe du Nord...

 DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Les grandes places mondiales sont en baisse, après la dégradation de la note de crédit américaine par Fitch. Le CAC 40 a clôturé en perte d’1,26% hier et ouvre à nouveau dans le rouge ce matin (-0,7% à 7 260 points). Wall Street cède aussi du terrain, jusqu’à -2,17% pour le Nasdaq à la clôture d’hier soir.
Cette fin de semaine est chargée en nouvelles données. Les indices PMI services seront publiés aujourd’hui. Après leurs homologues manufacturiers décevants, les thermomètres de l’activité tertiaire devraient être un peu plus positifs, tant en zone euro qu’aux États-Unis. La Banque centrale anglaise devrait par ailleurs relever ses taux de 0,25% à 13h, entraînant son taux directeur à 5,25%. Enfin, Apple, Amazon, BMW, Axa, Veolia et Société Générale publieront leurs données du premier semestre dans les prochaines heures.
En Asie, la Bourse de Tokyo perd 1,68% à 32 159 points.
Le Brent s'échange à 83 $ (-3,04% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 932,8 $ (-0,59%).
L'euro/dollar évolue à 1,092 $ (-0,16%).

CAC 40

OR

S&P 500

PETROLE

NIKKEI

EUR/USD

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