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 IL Y A LE FEU

Alors que les indices boursiers mondiaux ont globalement rebondi en 2023, la Chine a été un des rares pays à voir la Bourse plonger.
Après une chute de 3,70% en 2023, elle a continué à plonger de 9,17% en janvier.
On assiste ce matin à un rebond significatif provoqué par un espoir d'intervention du gouvernement.

 TOUS LES YEUX SONT TOURNÉS…

…vers Xi Jinping.
Depuis des mois.
Les Chinois attendent des packages de relance qui ne viennent pas.
Et ils attendent maintenant des mesures de sauvetage de la Bourse.

 LA SPIRALE

L'économie chinoise ne redécolle pas.
Elle est plombée par le surendettement massif de tous les acteurs économiques, par la crise de l'immobilier, par la prudence des ménages chinois et par la chute de l'investissement public.
Et toujours aucun plan de relance à l'horizon.

 CETTE SITUATION ÉCONOMIQUE…

…a plombé la Bourse.
Et la chute de la Bourse pèse sur le système bancaire et financier, sur les entreprises et sur les actionnaires individuels, ce qui accentue le ralentissement de l'économie.
Un cercle vicieux que le gouvernement n'a pas d'autre choix que de briser.

 7 000 MILLIARDS DE $

C'est le montant qui s'est volatilisé sur les marchés boursiers chinois et de Hong Kong depuis le record de 2021.
Plus de deux fois la dette de la France qui a fait pschitt !
Les meetings d'urgence se multiplient dans tous les organismes publics et boursiers pour trouver une solution.
On évoque les limitations des ventes à découvert et la création d'un fonds de stabilisation boursière...

 NOUS RAPPELONS…

…qu'après être sorti des marchés chinois pendant près de 3 ans, nous avons décidé de remettre une petite dose d'actions chinoises cette année dans notre gestion pilotée.

 LE GRAND RALENTISSEMENT

Suite et pas fin.
Plus pessimiste que le FMI, l'OCDE.
2.9% de croissance seulement pour 2024 (3.1% pour le FMI).
Un score médiocre.
Seuls quelques pays émergents comme l'Inde ou l'Indonésie et les États-Unis sauvent la mise.
0.6% seulement pour la zone euro et la France...
Ouch.

 NOVO NORDISK

C'est l'histoire d'un groupe pharmaceutique qui grossit de plus en plus en faisant maigrir.
Le groupe danois croule sous les profits grâce aux ventes d'Ozempic et de Wegovy.
Et il vient de dépenser 11 milliards de $ pour intégrer 3 sites de production à travers l'acquisition du groupe pharmaceutique américain Catalent.
L'obésité guette Novo Nordisk.

 RAPPEL : ON SE VOIT TOUT À L’HEURE

À 13h30, j’anime un webinaire dédié à la retraite, en compagnie de Gauthier Maes, directeur de la communication chez Meilleurtaux Placement, avec lequel j’ai écrit "Le guide pour sauver votre retraite", paru le 25 janvier chez Robert Laffont.
Au cours de ce webinaire, nous vous présenterons nos solutions pour préparer votre retraite, trouver toutes les informations sur votre carrière et votre régime, estimer et optimiser votre future pension, et enfin épargner et optimiser vos placements.
Ensemble, nous allons sauver votre retraite !
>> Rendez-vous à 13h30 sur notre chaîne YouTube

 ET ON SE VOIT AUSSI DEMAIN

Pour le "Small Cap Retail Day".
Mercredi à partir de 9h, 11 dirigeants de small et mid caps vont s'adresser à vous et répondre à vos questions.
C'est la première édition du Retail Day, une journée entièrement dédiée aux actionnaires individuels.
Je leur poserai des questions directes auxquelles ils répondront en toute franchise et en toute transparence.
Au programme, les dirigeantes et dirigeants de SES Imagotag, Memscap, Genoway, Boa Concept, Obiz, Hunyvers, Althéora, Reworld Media, Visiomed, Mauna Kea et DMS
>> Inscrivez-vous au Small Cap Retail Day

 ET VOUS, VOUS EN PENSEZ QUOI ?

La semaine dernière, je vous ai posé la question suivante : Le gouvernement doit-il accepter les revendications des agriculteurs ?
Avec d’un côté une situation très difficile pour les agriculteurs asphyxiés par la réglementation et la concurrence européenne et internationale.
Mais de l’autre un dilemme pour le gouvernement qui risque de créer de nouveaux mouvements s’il cède dès qu’un corps de métier bloque le pays.
Le premier constat : le sujet vous a passionné avec plus de 2000 réponses, un record.
Avec une majorité qui soutient les agriculteurs même si les solutions ne sont pas forcément simples.

 EUROPE ET NORMES ÉCOLOGIQUES

Pour beaucoup d’entre vous, comme Claude, "le problème, c’est l’Europe". Et notamment la concurrence des autres pays de l’Europe qui cassent les prix et ne sont pas soumis aux mêmes normes.
Les intermédiaires et la grande distribution sont aussi pointés du doigt.
Pour Pascal, le problème est insoluble car "la politique agricole française se gère au niveau européen où l’agriculture a été sacrifiée sur l’autel de la transition écologique".
Ce qui fait dire à Catherine qu’il faut leur donner "un petit chèque, ce qui leur permettra de sortir par le haut mais n’empêchera pas la disparition inévitable de 50000 exploitations dans les 5 à 7 ans à venir".
Mais pour André, ce n’est pas la faute de l’Europe : "les contraintes en France imposées aux agriculteurs sont plus importantes que celles demandées par l’Europe, d’où le déséquilibre".
Pour Sylvie, la responsabilité revient plutôt aux consommateurs : "c’est quand même étonnant que les agriculteurs soient autant soutenus par les Français, ces mêmes Français qui refusent de payer plus cher leurs légumes produits en France". Et Jean-Pierre estime que "les agriculteurs ne sont pas si mal lotis, les médias se focalisant sur le taux de 18% sous le seuil de pauvreté, qui est proche du taux global dans l’Hexagone". Le risque pour Flavien est que "tous ceux qui ont un pouvoir de nuisance dans ce pays vont être les mieux lotis en France".
Au final, un débat passionnant, peu de solutions pour le gouvernement et, bien sûr, une situation difficile pour beaucoup d’agriculteurs, ce qui ne nous donne pas du tout envie de suivre le conseil de Luc : "au lieu de plaisanter avec la force, vous feriez mieux de cultiver des bananes". Pas très sympa, mais drôle.

 DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
“Le CAC 40 a commencé la semaine avec une séance stable (-0,03% à 7 589 points). Dimanche, Powell a rappelé que face à une économie américaine forte, il n’était pas urgent de baisser les taux. Conséquence directe, les rendements obligataires sont en hausse, des deux bords de l'Atlantique, et contribuent à lester les grands indices mondiaux dans le rouge, en attendant de nouvelles échéances. Le 10 ans américain revient à 4,14%, près de son plus haut niveau de ce début d’année.
En parallèle, environ la moitié des entreprises du S&P 500 ont déjà publié leurs résultats, avec des estimations de bénéfices du quatrième trimestre en nette amélioration, la plupart des rapports ayant dépassé les attentes des analystes. Cette semaine sera marquée par les publications de plusieurs poids lourds du CAC : Total et Vinci demain, L'Oréal, Kering, Crédit Agricole et Publicis jeudi. Enfin, Hermès publiera vendredi.
Le CAC 40 ouvre en hausse de 0,56% ce matin, à 7 632 points.
En Asie, la Bourse de Tokyo perd 0,53%, à 36 161 points (vs hier matin).
Le Brent s'échange à 78,3$ (+0,98%).
L'once d'or se négocie à 2 026,1$ (+0,06%).
L'euro/dollar évolue à 1,075$ (-0,28%)."

CAC 40

OR

S&P 500

PETROLE

NIKKEI

EUR/USD