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Dette américaine : Réalités et fantasmes |
La dette américaine est au centre de toutes les attentions.
Les taux d'emprunt d'État américain se sont envolés depuis l'annonce des droits de douane de Trump.
Et le niveau de ces taux est crucial.
Pour l'économie américaine.
Et pour les marchés financiers.
Explications.
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LES TAUX D'EMPRUNT
d'État américains ont progressé de plus de 0.50% en quelques jours.
Le taux de référence, le taux d'emprunt à 10 ans, flirte avec les 4.5%.
Après avoir atteint sur les 12 derniers mois un plus bas niveau à 3.6%.
Et la crainte d'une nouvelle accélération pèse sur les marchés.
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POURQUOI C'EST IMPORTANT ?
1. Le marché des emprunts d'État américains est le plus large. Il est déterminant pour la bonne tenue des marchés financiers dans leur ensemble.
2. Ce marché est le garant de la liquidité du système financier américain.
3. Ce taux détermine le coût du crédit pour les Américains et notamment le coût du crédit immobilier alors que l'économie américaine ralentit déjà.
4. Une partie du stock d'emprunts d'État US est détenue par des étrangers, et notamment des Chinois, élément essentiel en cette période de bras de fer.
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LES EXPLICATIONS
de la hausse des taux.
Voici ce qu'on entend :
1. Du fait des droits de douane, l'inflation américaine va remonter donc les taux d'emprunt remontent.
2. En cette période de bras de fer, la Chine et d'autres pays détenteurs de dettes américaines vendent sur le marché pour faire peur à Trump en provoquant une remontée des taux.
3. L'incertitude et la crainte d'une baisse du dollar fait fuir une partie des investisseurs étrangers.
Des explications en partie vraies mais en partie fausses.
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LES FAITS
La dette américaine est abyssale.
Elle dépasse largement les 36 000 milliards de $.
Elle représente près de 120% du PIB américain et continue à progresser.
Elle n'est détenue qu'à moins de 30% par les investisseurs étrangers seulement (c'est plus de 50% pour la dette française), le reste est détenu par les investisseurs domestiques et par la Banque centrale américaine.
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LE PREMIER CRÉANCIER ÉTRANGER
des États-Unis est le Japon.
Avec environ 13.5% de la part étrangère donc 2.7% du total de la dette seulement.
La Chine vient ensuite. Elle ne détient plus que 2.2% de la dette, bien loin des 7% d'il y a quelques années.
Puis suit le Royaume-Uni.
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LE POIDS DES CRÉANCIERS ÉTRANGERS
est donc limité.
Et il peut être facilement contrebalancé en cas d'"attaque" contre la dette par la puissance de feu de la Banque centrale américaine qui peut largement absorber les ventes.
La FED a d'ailleurs annoncé que c'était dans son rôle de s'assurer qu'il n'y ait pas de disruption sur le marché de la dette.
Rappelons aussi que le Japon vient de déclarer qu'il ne pèserait pas sur le marché.
Il reste donc seulement la Chine.
Mais son impact est modéré.
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LA DETTE
est donc un vrai sujet.
Il y a danger de dérapage de taux certes, mais ce danger est largement maîtrisé par la FED.
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À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
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APPLE PEUT SOUFFLER
Trump a annoncé que les smartphones et d'autres produits techs seraient exonérés des droits de douane annoncés.
Temporairement.
Parallèlement, Trump a menacé d'autres importations techs, sans les nommer, de droits de douane supplémentaires.
Pas clair tout ça.
Attendons quelques semaines pour y voir plus clair.
Pas la peine de s'agiter pour rien.
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ENFIN ?
Le gouvernement s'est un peu réveillé.
Même s'il ne fera rien ou pas grand-chose.
Il a annoncé qu'il faudra faire un effort "très considérable" pour réduire notre déficit abyssal.
Plutôt que d'agir immédiatement, Bayrou a organisé une conférence, une de plus, sur les finances publiques.
Et notre ministre de l'Économie a fait comprendre que certains impôts ponctuels devraient être permanents.
Les mêmes recettes pour les même maux.
Et donc les mêmes résultats.
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REVOIR C'EST VOTRE ARGENT
Une émission spéciale "Droits de douane".
Quel Trump choisir ? Le monde d'après ? Votre argent face à la tempête ? Où va la Bourse ? Quelles actions acheter ou vendre ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance.
Ana Boata d'Allianz Trade, Sébastien Korchia de Cofegi Gestion, Denis Ferrand de Rexecode et Christian Bito de l'ESSEC.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici
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DU CÔTÉ DES MARCHÉS
Par Sélina Seremet, analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
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Dans la Tribune Dimanche, mon édito : Réagir en période de volatilité, et le conseil placement : Krach boursier?: savoir adapter ses placements ; Zut : "Les entreprise anticipent un gros coup de frein sur les entretiens d'embauches" (Les Echos) ; Le soutien de l'État à Sciences Po va diminuer, moins de manifestations financées par les impôts donc ; 42 milliards de $ : c'est l'aide qu'a obtenue Milei du FMI et d'autres institutions financières internationales ; Nouvel appel à la grève à la SNCF pour le 8 mai, no comment ; Épisode final de près de 2 heures pour "1923", un des prequels de "Yellowstone", magistral : "1923" rejoint "White Lotus 3" et "Adolescence" dans la liste des meilleures séries de l'année ; C'est dans les Côtes-d'Armor ou dans le Finistère que la vie est la moins chère en France ; 2 heures 5 minutes et 24 secondes pour le Kényan Bernard Biwott au Marathon de Paris ; Deuxième saison de "The Last of Us", je n'avais pas accroché à la première saison mais c'est un gros carton ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
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Voilà
c'est tout ! Bonne journée ✋
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May
the Force Be With You
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* Titre de créance complexe de droit français présentant un risque de perte en capital partielle ou totale en cours de vie et à l’échéance. Les objectifs présentés s'entendent hors prélèvements fiscaux et sociaux et hors frais de gestion applicables aux contrats concernés, sous réserve de conservation du support jusqu'à la date de remboursement et en l'absence de faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et / ou du garant. Une sortie anticipée du support (par suite de rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché au moment de la sortie (niveau de l'indice, des taux d’intérêt, de la volatilité, des primes de risque de crédit) et pourra donc entraîner un risque de perte en capital, non mesurable a priori.
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