Le CAC 40 a terminé la séance du jour en baisse de 1.31 % à 4 490 points, malgré la réouverture graduelle des économies européennes.
Mais alors, quels sont les points de blocages ?
Tensions commerciales sino-américaines ?
Tensions entre l'Allemagne et la cour de justices du Luxembourg sur le rôle de la BCE ?
En fait, ce sont surtout les craintes d'une seconde vague et (même d’une troisième vague) du covid-19 qui paralysent les investisseurs.
LE CORONA-CHIFFRE
Selon le cabinet FactSet, les entreprises qui ont publié leurs performances du premier trimestre, ont dévoilé dans le même temps un repli en moyenne de leurs bénéfices de 13, 6% depuis le début de l’année. Pour rappel, au troisième trimestre 2009, le repli avait été en moyenne de 15.7 %.
LE NASDAQ ON EN PARLE ?
L’indice américain des techs, le Nasdaq, gagne 0.25 % à 9 144 points dans un marché globalement baissier (le Dow Jones perd 0.87 %). Il est porté, encore et toujours, par les mastodontes Apple (+0.80 %), Amazon (+1.19 %) et Netflix (+1.84 %).
DU CÔTÉ DES VALEURS
Airbus et Safran sont repartis à la baisse en perdant presque 4 % cette séance.
Air France de son coté a reculé de 3.20 %, après une note de Crédit Suisse s’attendant à une perte d'exploitation en 2020 de 5,1 milliards € avec un Free Cash-Flow négatif de 6,2 milliards €.
De son coté, Renault a pris plus de 1 %, alors que la fermeture de l'usine Renault-Sandouville a été obtenue en justice par la CGT.
L’ÉTRANGE IMMOBILISME DES MAT 1ER
Sur le front des matières premières, il n’y a eu presque aucun mouvement sur le pétrole (actuellement à 30.18 $ contre 30.43 $ le baril ce matin) et l’once d’or (à 1 690 $ contre 1 704 à l’ouverture des marchés).
