Le CAC 40 a terminé la séance du jour en baisse de 0.16 %, dans un climat plutôt calme, peut-être même trop calme. Les volumes échangés sur l’indices phare de la place parisienne sont, jour après jour, de plus en plus insignifiants. In fine, depuis 1 mois, le CAC tricote entre 4 350 points et 4 670 points. Même les statistiques américaines du jour n’ont eu aucun effet.
Selon l'indice CPI publié cette séance par le département du Travail, les prix à la consommation aux US ont reculé de 0,8 % en avril comparé à ceux enregistrés en mars, soit la plus forte baisse mensuelle depuis décembre 2008. Cependant, cette baisse était parfaitement anticipée par les analystes dans le sillage de la chute des prix de l'essence.
Le Dow Jones et le Nasdaq évoluent à l’équilibre (+0.09 % et 0.15 %).
ANALYSONS UNE ANALYSELe bureau d’analyste Oddo BHF a confirmé sa recommandation « Achat » sur Alstom cette séance.
Le broker a indiqué qu’Alstom indiquait lui-même que la crise du covid-19 devait avoir un impact négatif sur quasiment tous ses paramètres d'activité sans pouvoir déterminer son ampleur. Aussi, la production avait repris en Europe mais le rythme de normalisation restait imprévisible.
Bref, tout cela reste flou, il faut juste retenir qu’Oddo est passé à l’achat avec un objectif de 35 % (Alstom, quant à lui, a gagné plus de 7 %).
FERRARI ROULE SUR LE COVIDLe Groupe SergeFerrari a annoncé, ce jour, avoir développé et breveté une toile capable de détruire le coronavirus (à hauteur de 95% après un quart d’heure de contact, et près de 99,5% après une heure de contact). Le groupe spécialiste des matériaux composites souples éco-responsables (donc rien à voir avec le groupe automobile Ferrari) a précisé que cette technologie avait été testée par le laboratoire Virhealth spécialisé dans les applications virucides des technologies de décontamination/désinfection.
SergeFerrari a gagné plus de 25 % aujourd’hui.
LE COUP DE GUEULE DU JOURElon Musk, le fantasque patron de Tesla, a affirmé aujourd’hui être prêt à se faire « mettre les menottes » pour rouvrir son usine californienne de Fremont, fermée depuis la mi-mars en raison des mesures de confinement face au coronavirus et a et menacé de quitter l’État californien après la crise.
Le titre du constructeur automobile grimpe de plus de 3 %.