Le système de retraites français est confronté à un défi majeur : un déficit persistant qui menace sa pérennité. Dans un rapport récent, la Cour des comptes a dressé un état des lieux alarmant, soulignant la nécessité d'agir rapidement pour rétablir l'équilibre financier. Quelles sont les pistes envisagées ?
D’après le rapport de la Cour des comptes, malgré un excédent de 8,5 Md€ en 2023, le système de retraites français devrait connaître des difficultés financières importantes dans les prochaines années. Le déficit devrait atteindre près de 15 Md€ en 2035 et environ 30 Md€ en 2045.
Plusieurs facteurs expliquent cette situation :
• Vieillissement de la population : Le rapport de la Cour des comptes insiste sur l'accélération du vieillissement de la population française. L'espérance de vie augmente, tandis que le taux de natalité diminue. Cette évolution démographique entraîne une hausse du nombre de retraités et une baisse du nombre d'actifs cotisants, ce qui déséquilibre le système.
• Revalorisation des pensions : L'indexation des pensions sur l'inflation est un mécanisme essentiel pour protéger le pouvoir d'achat des retraités. Cependant, dans un contexte d'inflation élevée, cette mesure entraîne une augmentation significative des dépenses.
• Dépenses de santé croissantes : L'allongement de l'espérance de vie s'accompagne d'une augmentation des dépenses de santé liées à l'âge. Les retraités ont des besoins de santé plus importants, ce qui se traduit par une hausse des dépenses de l'Assurance maladie. Or, une partie de ces dépenses est financée par des prélèvements sur les pensions de retraite, ce qui réduit d'autant les ressources disponibles pour le système de retraites.
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• Recul de l'âge de départ à la retraite : C'est la mesure qui aurait l'impact financier le plus important à court terme. Un recul d'un an de l'âge de départ permettrait de décaler le versement des pensions et d'augmenter les recettes du système grâce aux cotisations des actifs plus âgés. Un recul d’un an de l’âge de départ permettrait d’économiser 8,4 Md€ en 2035.
• Augmentation de la durée de cotisation : Cette mesure consiste à exiger un nombre d'années de cotisation plus important pour bénéficier d'une retraite à taux plein. Elle permettrait d'augmenter les recettes du système en incitant les actifs à travailler plus longtemps. Toutefois, elle peut pénaliser les personnes ayant eu des carrières hachées ou ayant commencé à travailler tard. Une année de cotisation supplémentaire rapporterait 5,2 Md€ en 2035.
• Hausse des cotisations : Une augmentation des cotisations salariales ou patronales permettrait d'accroître les ressources du système. Cependant, cette mesure peut avoir un impact négatif sur le pouvoir d'achat des salariés et sur la compétitivité des entreprises. Une augmentation d’un point des cotisations rapporterait entre 4,8 et 7,6 Md€.
• Sous-indexation des pensions : Cette mesure consiste à augmenter les pensions moins vite que l'inflation. Elle permettrait de réduire les dépenses du système à court terme, mais elle entraînerait une baisse du pouvoir d'achat des retraités. Une sous-indexation d’un point des pensions par rapport à l’inflation permettrait d’économiser 2,9 Md€ en 2025.
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Le système de retraites français est confronté à des défis importants, et il est essentiel de prendre conscience que la retraite de demain dépendra en partie de nos propres efforts. Heureusement, il existe des solutions d'épargne accessibles à tous pour se constituer un complément de revenus.
Que ce soit via une assurance-vie ou un Plan d’Épargne Retraite (PER), ces enveloppes offrent la possibilité d’investir selon votre profil et vos objectifs.
Vous pouvez sécuriser votre épargne sur un fonds en euros, garantissant votre capital, ou viser un rendement plus élevé avec des supports en unités de compte, potentiellement plus rémunérateurs mais aussi plus risqués. Inutile de mobiliser de grosses sommes : l’essentiel est de commencer tôt. Plus l’horizon de placement est long, moins l’effort d’épargne mensuel est important.
Et pour une épargne sans effort, il suffit de mettre en place des versements programmés. Ainsi, votre épargne se constitue automatiquement, sans que vous ayez à y penser. Avec le contrat Meilleurtaux Liberté Vie, les versements programmés sont disponibles dès 100 €, sans aucuns frais de versement. Ils sont disponibles à partir de 50 € sur le Plan d’Épargne Retraite Meilleurtaux Liberté PER.
Préparer sa retraite avec l’assurance-vie
Quand on est jeune, le temps joue en notre faveur. Investir quelques dizaines d’euros par mois dans une assurance-vie permet de prendre date et d’accompagner ses projets sur le long terme.
Avant de penser à la retraite, l’essentiel est de se constituer une épargne de précaution. Si vous avez moins de 40 ans, votre priorité doit être de bâtir un capital de sécurité. Cela vous offrira, à 45 ou 50 ans, la liberté de vous concentrer pleinement sur l’épargne retraite.
Accessible dès quelques dizaines d’euros par mois, l’assurance-vie s’adapte à toutes les capacités d’épargne. Vous pouvez commencer progressivement et ajuster vos versements selon vos moyens, en toute souplesse.
Ouvrir un contrat d’assurance-vie dès que possible permet aussi de « prendre date » et de profiter d’une fiscalité allégée après 8 ans de détention. Passé ce délai, seule la part des gains retirés est imposée, avec un abattement annuel de 4 600 € (9 200 € pour un couple). Au-delà, les gains sont taxés à 12,8 %, voire 7,5 % selon les cas, en plus des prélèvements sociaux de 17,2 %.
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Le Plan d’Épargne Retraite, une enveloppe dédiée à l’épargne retraite
Le plan d’épargne retraite (PER), conçu à l’image de l’assurance-vie, est spécifiquement conçu dans l’objectif de préparer sa retraite. Il donne, comme avec l’assurance-vie, accès à une large variété de supports. Ainsi, vous profitez de supports allant du moins risqué (le fonds en euros) au plus risqué (les unités de compte). Il permet alors de créer une enveloppe en cohérence avec son profil investisseur. Si le fonds en euros est un support à capital garanti, les unités de compte (actions, obligations, OPCVM, SCPI…) offrent un potentiel de rendement plus élevé mais ne confèrent aucune garantie en capital.
À la différence de l’assurance-vie, les sommes versées dans un PER sont bloquées en contrepartie d’un avantage fiscal propre à ce produit d’épargne. Les sommes versées dans un PER au cours d'une année sont déductibles des revenus imposables de cette même année, dans la limite d'un plafond global.
Cette économie d’impôt créée lors des versements permet d’obtenir une meilleure performance, surtout si celle-ci est réinvestie et qu’elle participe ainsi à faire fructifier votre épargne, ce qui rend le PER plus intéressant malgré un blocage des fonds jusqu’à l’âge de la retraite.
Exemple : Les revenus imposables d’un contribuable sont de 50 000 €. Celui-ci décide de verser 5 000 € dans son PER ce qui veut dire qu’il ne sera plus qu’imposé sur 45 000 €.
Son économie d’impôt est alors égale au montant versé dans le PER multiplié par le taux marginal d’imposition (TMI). Le TMI dépend des revenus de chaque contribuable. Dans cet exemple, le TMI est de 30 %. L’économie d’impôt est alors de 1 500 € (5 000 € x 30 %).
À noter : les versements (qui ont été déduits du revenu imposable à l’entrée) sont imposés à la sortie au barème de l’impôt sur le revenu. Les plus-values sont quant à elles taxées au prélèvement forfaitaire unique, soit au taux de 30 %.
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Communication non contractuelle à caractère publicitaire.
Les investissements en unités de compte (notamment OPCVM) présentent un risque de perte en capital important, doivent s’envisager dans une optique long terme (minimum 10 ans) et porter sur une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.