Thursday 01 January

Pourquoi épargnez-vous ? Quels sont vos objectifs, vos projets, vos craintes, etc.
Chaque investisseur aura sa propre réponse, les objectifs étant personnel à chacun.
On peut cependant classer les types d’objectif en 10 catégories

1 - Objectif de 1 à 5 : Sécurité, accumuler, défiscaliser, retraite et dépendance

2 - Objectifs 6 et 7 : Financer un projet ou créer un capital pour ses enfants mineurs

S’il y a ceux qui épargnent sans objectif précis, il y a beaucoup d’investisseurs qui cherchent à acquérir un capital pour financer un projet bien déterminé. Financer les vacances, payer un mariage, acheter une voiture, acquérir sa résidence principale (ou construire un apport pour financer le crédit), etc., les projets d’investissement sont nombreux.

La grande différence par rapport à un investissement sans objectif précis, et que l’épargnant a là un calendrier bien déterminé pour atteindre son objectif. Et une fois cet horizon de placement atteint, il va récupérer son capital pour financer son projet… et donc subir éventuellement des frais de vente/retrait et un impôt sur ses gains.

Ainsi, la recherche du placement le plus rentable reste important, mais il faut trouver également le placement avec les conditions tarifaires et fiscales les plus avantageuses selon l’horizon de placement.

Si l’horizon de placement est supérieur à 8 ans, l’enveloppe est toute trouvée : le contrat d’assurance vie est idéale pour financer un projet à cet horizon de placement car la fiscalité est particulièrement douce. Par ailleurs, avec un horizon de 8 ans, l’investisseur peut se permettre de prendre un peu de risques avec ses placements en investissant une part en fonds actions. Il peut également investir sur des véhicules immobiliers mais en privilégiant quand même les solutions à moindre frais.

Quelles solutions pour un horizon inférieur à 8 ans ? Aucun placement/enveloppe n’offre un avantage clair et il faut selectionner la bonne solution selon votre profil :

  •  Le Livret A reste la solution à privilégier pour un placement 100% garanti, bien que son rendement soit très faible.
  • Pour ceux qui souhaitent gagner plus sur 2/3 ans, il n’y a pas le choix, il faut prendre une part de risque, et donc investir partiellement en actions ou fonds actions au sein d’un compte titres. Fiscalement, les gains sont taxés à la flat tax de 30%.
  • Même sur moins de 8 ans, l’assurance-vie reste attractive avec son fonds en euros qui rapporte plus que le livret A et la possibilité pour ceux qui le souhaitent de prendre un peu plus de risques, en investissant sur des fonds actions mais aussi des fonds obligataires, diversifiés, voire des véhicules d’investissement immobilier (en privilégiant ceux à moindre frais).

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  • Le PEA, plan d’épargne en actions, est une enveloppe avantageuse fiscalement à condition de la conserver pour 5 ans. Par contre, il s’agit d’un placement en actions, donc assez risqué même s’il permet d’espérer une rentabilité attractive.

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De nombreux parents ont également le projet identifié de construire un capital pour les enfants. 80% des parents d'enfants mineurs mettent de l'argent de côté pour leur progéniture, selon un récent sondage. 43% des parents français alimentent chaque mois un produit d'épargne et 30% alimentent seulement à Noël et aux anniversaires. Anniversaires, Noël, communion, Bar Mitzvah, etc. les occasions ne manquent pas pour gâter les enfants via « le présent d’usage », un don d’argent qu’on peut faire régulièrement, sans fiscalité, jusqu’à une certaine limite. On peut aussi épargner régulièrement sur un compte au nom des enfants, là aussi dans une certaine limite. En plaçant régulièrement sur un compte pour son enfant, on arrive au bout de plusieurs années à une somme proche de ces coûts, sans que ce soit considéré comme une donation. Vous allez, par exemple, constituer un capital qui permettra à votre progéniture de financer ses études supérieures sans passer par la case emprunt.

Les parents optent généralement pour un Livret A (59% des produits ouverts), un livret jeune (30%) voire... une tirelire (26%). C'est quand même une vraie anomalie. L'assurance-vie est bien plus adaptée pour les enfants avec une épargne plus performante, notamment lorsqu'on n'a pas besoin de retirer les fonds pendant de longues années, et avec la possibilité de mettre en place certaines clauses (pacte adjoint) afin que l'argent soit disponible sous certaines conditions (à la majorité, à 25 ans, pour financer les études, le permis, pour une acquisition immobilière, etc.).

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3 - Objectifs 8 et 9 : Protéger son conjoint et transmettre à ses enfants

Champion d'Europe de l'épargne, les Français commencent très tôt à mettre de côté, notamment dans leur produit d'épargne préféré, l'assurance-vie. Dès le premier emploi, où quelques semaines après le mariage, par exemple. Dans un couple typique d'épargnants français, chaque membre va détenir un contrat d'assurance-vie avec chacun une clause protégeant le conjoint, et à défaut les enfants. Une manière de protéger le conjoint survivant d'un décès qui arriverait trop tôt.

Et si cette stratégie convient parfaitement à de nombreux couples français, on remarque quand même que, pour des couples avec un patrimoine relativement confortable, passé un certain âge, la clause bénéficiaire des contrats d'assurance vie mériterait d'être mise à jour pour mieux correspondre aux objectifs du couple.

Pour un couple de retraités, disposant déjà de contrats d'assurance-vie bien remplis, il peut être en effet inutile de surprotéger le conjoint en le nommant bénéficiaire du contrat.

À un âge avancé, avec déjà un contrat bien garni, le conjoint survivant n'a souvent pas besoin de cette nouvelle rentrée d'argent. Il s'agit en plus d'un mauvais calcul fiscal. Les sommes transmises par assurance-vie à son conjoint survivant perdent l'abattement de 152 500 euros sur les successions, étant donné que le conjoint est dans tous les cas exonéré de droits. Par ailleurs ce dernier aura du mal à placer le nouvel héritage dans des conditions attractives pour la transmission aux enfants. Notamment s'il a plus de 70 ans, ou s'il a déjà lui-même versé un montant conséquent dans ses contrats d'assurance-vie, il ne pourra faire bénéficier ses héritiers de l'abattement de 152 500 euros.

Pour faire face à cette inefficience, un couple peut donc être tenté de modifier les clauses bénéficiaires pour faire hériter directement les enfants. Mais ils prennent alors un autre risque : le « risque » que le conjoint survivant vive très longtemps et finisse par manquer d'argent. Beaucoup de couples de retraités se retrouvent ainsi face à un dilemme : Comment protéger son conjoint survivant, sans le « surprotéger » et renforcer les droits de succession que vous payer les enfants ?

La solution prônée par meilleurtaux Placement est de réaliser une clause bénéficiaire démembrée : c'est une clause qui consiste à transmettre à ses enfants la nue-propriété de son contrat d'assurance-vie à ses enfants, et de réserver l'usufruit au conjoint survivant. On parle plutôt de « quasi-usufruit » dans le cas de démembrement de somme d'argent.

Voici un exemple de clause bénéficiaire démembrée validée par l'assureur Suravenir :

>> Je télécharge l'exemple de clause bénéficiaire démembrée

Cette clause, bien rédigée, va permettre plusieurs choses :

  • En tant qu'usufruitier, le conjoint survivant a la possibilité, en cas de besoin, de puiser dans le capital transmis. Il est donc protégé.
  • Au décès de l'usufruitier, les enfants nus-propriétaires récupèrent le capital, sans payer aucun droit de succession, même (et surtout) si le conjoint n'a pas puisé dans le capital.
  • Si le conjoint a puisé dans ce capital, les nus-propriétaires disposent alors d'une créance qui leur permettra de récupérer le capital manquant sur l'actif successoral au deuxième décès, toujours sans payer de droit de succession. On est donc dans un cas de réduction maximale des droits de succession pour les enfants. Aucun droit quelque soit le montant...

 

Les conseillers meilleurtaux Placement sont à votre écoute pour vous aider à définir et à rédiger les clauses bénéficiaires de vos contrats d'assurance vie, et vous accompagner pour la préparation de votre succession et toutes vos problématiques successorales

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Au-delà des abattements du contrat d’assurance-vie (152 500 euros par bénéficiaire pour les versements avant 70 ans, 30 500 € pour l’ensemble des héritiers après 70 ans), les parents peuvent anticiper leur succession en donnant de leur vivant une part de leur capital. Si elles ne dépassent pas un certain montant, ces sommes seront exonérées de droit de donation. Les abattements sont les suivants :

  • Enfant : 100 000 euros
  • Petit-enfant : 31 865 euros
  • Arrière petit-enfant : 5 310 euros
  • Frère ou sœur : 15 932 euros
  • Neveu ou nièce : 7 967 euros

Il s'agit des abattements sur les successions. Ils sont renouvelables tous les 15 ans. : Cela signifie qu'en cas de décès avant 15 ans, les abattements de la donation sont pris en compte et viennent diminuer ou annuler les abattements sur la succession. Ainsi, lorsqu'on fait des donations dans le but de limiter les droits de succession, on « parie » sur le fait qu'on va vivre encore au moins 15 ans.

 

Donner de son vivant présente un inconvénient majeur : on se démunit. On diminue son patrimoine, un patrimoine qui doit aussi servir de complément de retraite et de protection contre les imprévus. Les épargnants sont souvent coincés entre l'envie de diminuer les droits de succession et le besoin de se protéger et de protéger son conjoint.

Une équation insoluble ? Pas tout à fait.

Il y a une solution à cette équation : le démembrement. Il s'agit d'une technique qui sépare la propriété d'un bien en deux : d'un côté l'usufruitier, qui peut user du bien et percevoir les fruits et de l'autre le nue-propriétaire, qui n'a pas de droit sur le bien mais qui devient plein propriétaire à l'issue du démembrement (décès de l'usufruitier) .

Concrètement, un parent peut donner la nue-propriété d'un bien à un proche, par exemple un enfant. Cela lui permet d'anticiper sa succession en utilisant les abattements de la donation. Mais il ne se démunit pas complètement car il conserve l'usufruit : dans le cas d'un bien immobilier, il peut donc vivre dans le bien ou le mettre en location et toucher les loyers.

Mais pour limiter les droits de succession sans se démunir, la solution idéale est de donner à chaque enfant (ou un proche) la nue-propriété d'un contrat de capitalisation. Il s'agit d'une enveloppe semblable à l'assurance-vie (on y trouve un fonds en euros et des unités de compte). Mais contrairement à l'assurance vie, le contrat de capitalisation ne se dénoue pas au décès de l'assuré. On peut donc le transmettre, notamment en donnant la nue-propriété et en conservant l'usufruit. Cela va permettre plusieurs choses :

  •  Le parent ne se démunit pas. En effet, quand il s'agit d'une somme d'argent ou d'un placement financier, l'usufruitier a le droit (sauf mention explicite) de toucher les intérêts mais aussi de retirer tout ou partie du capital investi. Il peut toujours gérer son contrat comme bon lui semble et faire des retraits sans limite.
  •  Seule la nue-propriété du capital transmis sera soumise aux droits de succession. Il y a donc une décote. Qui dépend de l'âge de l'usufruitier au moment de la donation. S'il a entre 91 et 100 ans ; la nue-propriété est égale à 90 % de la valeur du bien. Cela descend à 80 % entre 81 et 90 ans, 70 % entre 71 et 80 ans et 60 % entre 61 et 70 ans. Par exemple, un parent de 69 ans donne à un enfant ou un proche un contrat d'une valeur de 500 000 euros, seuls 300 000 euros seront soumis au droit de donation.
  • Aucun droit sur le contrat au moment du décès de l'usufruitier. Le nu-propriétaire récupère le contrat de 500 000 euros sans payer de droit de succession. Et si tout ou partie des sommes a été retiré par l'usufruitier, le nu-propriétaire peut recouvrer sa créance sur le reste de la succession.
  • Sans se démunir, le parent peut utiliser les abattements sur les donations. Il peut ainsi, à 69 ans, donner à un enfant la nue-propriété d'un contrat de 166 665 euros (qui sera évalué à 70 % donc 99 999 euros donc sous l'abattement en ligne directe). Le parent fait alors le pari qu'il vivra encore 15 ans pour faire bénéficier à nouveau de l'abattement à sa succession.
  • Au décès, les nus-propriétaires récupèrent chacun une somme d'argent. Il n'y a donc pas de problème lié à l'indivision, ce qui pourrait être le cas avec un bien immobilier.

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4 - Objectif 10 : Financer le développement durable

Pour choisir « le meilleur placement », les épargnants vont avant tout étudier des critères objectifs : l’espoir de rendement, le risque, l’horizon du placement, la fiscalité, etc. Mais ils peuvent aussi tenir compte de critères subjectifs. Ainsi, de plus en plus d’épargnants veulent s’assurer que leurs investissements respectent leurs valeurs, par exemple en termes d’impact sur l’environnement ou de dimension sociale et responsable.

L’investisseur « socialement responsable » ne regarderait pas forcément la performance de son placement « durable » par rapport à un autre placement qui ne l’est pas. Ou plutôt, il va ajouter à son rendement un « supplément responsable et durable » qui, s’il est élevé (et en fonction de l’importance de ce critère pour l’investisseur) va lui faire privilégier un placement qui au départ semble moins rentable.

Par chance, que ce soit pour un investissement financier, immobilier ou même défiscalisant, il est possible de réaliser un placement qui soit à la fois performant, mais aussi responsable et durable.

Depuis quelques années, les sociétés de gestion proposent, face à la demande de nombreux clients, des OPCVM estampillés « ISR » (investissement socialement responsable). Selon l’Association Française de Gestion financière (AFG), l’encours de ces fonds « progresse chaque année de 40% » au point que la catégorie pèse désormais 1 800 milliards d’euros.

Un fonds ISR est un fonds qui respecte dans sa sélection et gestion d’actifs des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Ces fonds permettent donc aux particuliers d’investir sur les marchés financiers tout en tenant compte des problématiques liées au développement durable.

Les fonds socialement responsables peuvent notamment avoir une approche thématique. En effet, tout fonds qui investit sur des actions d’entreprises ayant un impact positif sur l’environnement sera considéré comme « ISR ». Il s’agit par exemple des fonds d’actions du secteur des énergies renouvelables, du traitement des déchets, ou de la gestion de l’eau. Autre type de fonds « ISR », les fonds qui vont volontairement exclure de leur univers d’investissement les secteurs d’activités jugés immoraux ou non éthiques (tabac, armement, jeux d’argent, etc.) ainsi que les secteurs considérés comme étant nocifs pour l’environnement (extraction minière, énergies fossiles, OGM, etc.).

Afin de déterminer la dimension ISR d’un fonds, les professionnels de la finance ont établi trois critères d’évaluation connus sous l’acronyme ESG : environnement, social/sociétal et gouvernance.

Le label « ISR » créé en 2016 a pour objectif de promouvoir l’investissement socialement responsable et durable en France et en Europe auprès des épargnants individuels. Le label « Greenfin » a remplacé en 2019 le label « TEEC » créé en 2015. Sur le fondement d’un cahier des charges exigeant, ce label constitue un repère de référence pour les épargnants souhaitant participer au financement de l’économie verte.

Au sein du contrat meilleurtaux Placement, vous disposez de plus de 120 supports (OPCVM ou Pierre papier) ayant reçu un label ISR. Vous trouverez des fonds génériques respectant les critères ESG, ainsi que des fonds spécialisés sur un domaine ISR (éconologie, eau, gouvernance, etc.).

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Autre placement durable, la SA forestière qui permet aux particuliers de bénéficier d’une réduction d’impôt (voir objectif 5) tout en réalisant un investissement développement durable (les forêts sont certifiées PEFC), qui permet la continuité des exploitations forestières en France.

On peut comprendre toutefois que l’achat d’une forêt en direct peut être onéreux et peu aisé. Alors, les épargnants sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l’achat de parts de Groupements forestiers (GFF) ou les SA forestières. Les groupements forestiers gérés par France Valley achètent auprès d'institutionnels et de particuliers des forêts françaises tout en prêtant attention à leur qualité (nature et densité des peuplements, qualité des sols, exploitabilité…). Par exemple, les gérants excluent le pourtour méditerranéen, exposé aux incendies et dont les stations ne sont pas intéressantes pour une sylviculture de qualité. L'investissement est accessible à partir de 1 000 euros.

La rentabilité des forêts dépend du prix du bois. Il est fonction de l'offre et de la demande. Historiquement, le rendement brut d'une forêt varie entre 1 et 3 %, et se situe généralement autour de 2%*, soit un rendement net de l'ordre de 1%* après frais de gestion .

La valeur des parts dépend de la valeur des forêts qui progresse avec la pousse des peuplements qui ne sont pas récoltés. Elle dépend aussi du prix de l'hectare qui est fonction de l'offre et de la demande. Il a progressé de 1% à 8%* par an depuis 2013 selon les pays cibles.

 

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