Jeudi 07 février

Même l’immobilier de prestige connaît un brusque ralentissement dans la capitale... C’est ce que constate le groupe d'agences immobilières de prestige Barnes. A Paris, les ventes ont chuté de 42% pour les biens d'une valeur supérieure à 2 millions d'euros. Pour les biens d'une valeur inférieure à 2 millions d’euros, la baisse du nombre de transactions atteint –28 %.

La clientèle européenne n’est plus au rendez-vous, partie vers des contrées fiscalement plus clémentes…. En revanche, le très haut de gamme se porte comme un charme, la clientèle internationale reste toujours friande des biens de prestige parisiens. Le segment des « biens d’exception » reste très prisé des acheteurs internationaux. Ces derniers ont en effet l’embarras du choix, plusieurs propriétaires fortunés ou de jeunes entrepreneurs ont mis en vente leurs biens pour partir vivre à Londres, Genève ou Bruxelles, des terres fiscales plus accueillantes. Ces ventes massives ont entrainé une hausse de 50% des offres par rapport à janvier 2012. Barnes a évoqué deux mises en vente de biens exceptionnels à Paris et Neuilly par des Russes qui ont souhaité quitter la France pour des raisons fiscales.

Baisse de prix à anticiper sauf pour les biens d’exception et sans défauts

« Sur les biens supérieurs à 2 millions d'euros, les propriétaires anticipent de nouvelles baisses de prix et sont donc prêt à négocier », explique le Président de Barnes, Thibault de Saint-Vincent. Le patron du réseau d’agence souligne qu’en janvier 2013 Barnes a vendu huit biens dans ce segment à des prix inférieurs de 12% en moyenne par rapport au début 2012. Les vendeurs de biens « avec défauts » jusqu’à 2,5 millions d’euros révisent à la baisse leur prix de 8 à 15 %, tout comme ceux de biens au-delà de 2,5 millions d’euros.

Jusqu’à 2 millions d’euros pour la rive droite de la capitale et jusqu’à 3 millions pour la rive gauche, les acheteurs restent présents avec des délais de transactions relativement courts grâce à la faiblesse des taux d’intérêt. Mais au-delà de 3 millions d’euros, les choses se compliquent… Les visites se font rares. Le réseau d’agences prend en exemple un grand appartement à rénover de 400 mètres carrés situé avenue Victor Hugo (16ème arrondissement). Il n’aura reçu que deux visites en huit mois et vendu au prix de 9 000 euros du mètre carré (3,6 millions d’euros), là où il aurait été vendu près de 12 000 euros du mètre carré. Autre exemple des plus saisissants : un appartement de standing de 280 mètres carrés près des Invalides qui n'a toujours pas trouvé preneur depuis mars 2012. Actuellement présenté à 7 millions d'euros contre un prix de départ de 9 millions. Il faudra sans doute baisser encore le prix de 15%, estime Thibault de Saint-Vincent.

Les biens « sans défaut » inférieurs à 2,5 millions, ainsi que pour les « biens d’exception » sont protégés de cette tendance baissière. Pour la dernière catégorie de produit, la clientèle Russe, Chinoise et du Moyen-Orient ciblent en priorité les arrondissements huppés de Paris qui regorgent de biens avec « vues sur Seine et jardins, sur les monuments, Rive Gauche et dans le centre » explique Barnes.

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