Mardi 12 décembre

Encore une situation très paradoxale qui concerne Donald Trump, il les accumule. L’année 2017 a été difficile pour Donald Trump entre ses mesures et ses actions bloquées et les controverses incessantes sur tous les sujets de la Russie à ses tweets.

LES POPULARITÉS DE TRUMP

Sans surprise donc, Trump finit l'année au plus bas de sa popularité. Autour de 37 ou 38% suivant les instituts de sondage. Toujours mieux que les scores de François Hollande mais pas brillant tout de même.
Mais il y a un sujet sur lequel sa popularité est supérieure et c'est une vraie surprise. La popularité d'un dirigeant est souvent liée, surtout au sortir d'une crise, à sa performance économique. Ici ce n'est pas le cas. Trump n'est pas populaire du tout sauf en ce qui concerne les questions économiques. Selon le Wall Street Journal, le taux d'approbation de sa gestion de l'économie atteint jusqu'à 45%. 7 à 8 points de plus que sa popularité.
Il faut dire, que même si ce n'est pas uniquement de son fait, la photo économique des États-Unis en cette fin d'année est tout simplement bluffante tant en termes de croissance, une croissance qui tient encore et toujours et défie toutes les lois des cycles, qu'en termes de chômage au plus bas à 4.1%. Et la réforme fiscale en négociation va probablement renforcer l'opinion positive des américains sur sa gestion économique du pays.

LA BOURSE FAN DE TRUMP SANS LE DIRE...

Et on peut dire que la Bourse a applaudi Trump en 2017. Trump jugé crédible en économie, c'est une surprise, et l'autre surprise bien sûr c'est des indices boursiers américains fans de Trump même si personne ne l'avouera. Rappelez-vous quand même la première réaction de la Bourse à l'annonce de sa victoire. Ses mesures économiques sont largement anticipées et saluées quand elles progressent, ses difficultés et les menaces d'impeachment au contraire font baisser la Bourse.
Peu d'investisseurs le diront mais ils jugent que Trump et sa politique sont des éléments très positifs pour la Bourse américaine. De façon générale bien sûr, on l'a vu avec la progression des indices mais de façon plus spécifique ou sectoriel comme on l'a vu avec les performances du secteur bancaire qui voit le poids des contraintes s'alléger significativement. C'est ça un peu le paradoxe de Trump, beaucoup le critiquent, mais certains applaudissent discrètement, avec leur propre argent.

L'EUROPE EN GUERRE CONTRE LA BAISSE DES IMPÔTS AUX ÉTATS-UNIS

Les ministres des Finances des 5 principales économies européennes ont écrit une lettre d'avertissement à Donald Trump. Ils considèrent que si la réforme fiscale était adoptée, ce serait une forme de concurrence déloyale et que l'Europe serait dans l'obligation de prendre des mesures de rétorsion, notamment commerciales. Trump doit être terrifié...

PREMIER JOUR POUR LE BITCOIN

Il a commencé hier à traiter sur un marché à terme à Chicago. Et comme on pouvait s'y attendre, la volatilité était au rendez-vous. Il a fallu suspendre deux fois le trading dans la journée du fait de la hausse trop brutale. 15% de hausse environ au plus haut de la journée après 50% de hausse la semaine dernière. Qui dit mieux... La capitalisation globale du bitcoin a dépassé les 300 milliards de dollars et on n'a pas fini d'en parler...

L'ÉCHEC DU JOUR

Pierre Gattaz n'a pas obtenu gain de cause au Medef. Il n'a pas pu obtenir la modification des statuts de l'organisation patronale qui aurait permis à Jean Dominique Senard, le patron de Michelin, de se présenter malgré le dépassement de la limite d'âge. La succession de Gattaz est donc totalement ouverte.

L'OPA DU JOUR

Atos, le groupe de services informatiques dirigé par Thierry Breton, a lancé une OPA sur le champion français de la carte à puces Gemalto. Une opération à plus de 4 milliards d'euros pour créer un grand groupe français, et européen, du numérique. C'est bien.

LA HAUSSE DU JOUR

Le pétrole a bondi de 2% atteignant son plus haut niveau depuis mi-2015 à plus de 58 $ sur le brut américain et de 65.50$ sur le brent.

QUE FAIRE DU SURPLUS BUDGÉTAIRE ?

L'Allemagne a un problème que nous aimerions avoir : que faire de ses excédents et en particulier de son surplus budgétaire? Cette question est au coeur du débat politique et au coeur des négociations sur la coalition. Le SPD veut une relance par la consommation qui est déjà élevée, Merkel veut garder des réserves tout de même pour un hiver que personne n'anticipe pourtant.

LA BONNE NOUVELLE DU JOUR

Selon l'INSEE, douzième trimestre consécutif de créations nettes d'emplois salariés, avec 44.500 nouveaux postes (+0,2%) au 3e trimestre. Sur un an, la France a créé 269.100 emplois salariés (+1,1%). On avance, lentement, mais on avance...

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Du côté des marchés américains, nouveaux records pour le Dow Jones à 24386 points et le S&P 500 à 2.660 points. Les investisseurs américains ont été enclins à la prise de risques à l'approche des réunions de la Fed et de la Banque centrale européenne mais aussi de la Banque d'Angleterre et la Banque nationale suisse. Tokyo ne suit pas la tendance américaine et cède 0,32% ce matin. Le Brent est revenu sur des sommets de juillet 2015, à plus de 65 dollars, dans le sillage de la fermeture de l'oléoduc Forties en mer du Nord.

SI VOUS AIMEZ CETTE NEWSLETTER

Partagez-la avec vos amis. Inscrivez-les tout de suite, gratuitement, à notre newsletter. C'est simple et rapide. Cliquez ici. Et si vous n'aimez pas la newsletter, inscrivez-vos ennemis...

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

A découvrir également

  • visuel-morning
    Nouvelle offre : un taux boosté frôlant les 5% sans risque
    19/04/2024
  • visuel-morning
    Le point sectoriel par Euroland Corporate
    17/04/2024
  • visuel-morning
    Dates, barème, réduction… ce qui change pour la déclaration de revenus 2024
    22/03/2024
  • visuel-morning
    Pourquoi la SCPI Epargne Pierre est épargnée par la crise ?
    29/03/2024
Nos placements
PER Plus de retraite et moins d'impôts avec nos PER sans frais d'entrée
Assurance vie Découvrez nos contrats sans frais d'entrée
SCPI Accédez à l'immobilier professionnel dès 500 €
Defiscalisation Investissez dans l'économie réelle en réduisant votre impôt