Pour le cinquième mois consécutif, l'activité s'est contractée en juillet dans le secteur manufacturier en France, à cause notamment de la faiblesse persistante des nouvelles commandes, mais aussi de la frilosité des entreprises, selon la version définitive de l'indice Markit.
Bien qu’il s'agisse de son plus haut niveau depuis quatre mois, l'indice composite se maintient sous le seuil des 50 points, ce qui reflète une contraction de l’économie. L’indice se maintient à 48,6 le mois dernier, sans changement par rapport à sa première estimation "flash" et en légère hausse par rapport au niveau de 48,3 atteint en juin.
Selon Markit, quatre des cinq composantes de l’indice se sont inscrites en repli le mois dernier - la production, les nouvelles commandes, l’emploi et les stocks d’achats - et seul un nouvel allongement des délais de livraisons a soutenu son évolution.
Seule indicateur rassurant, la demande étrangère est repartie à la hausse pour la première fois en sept mois, même si sa croissance reste marginale, relève Markit.
"La fragilité de la conjoncture incite de nouveau les entreprises à réduire leurs coûts, ce dont témoigne la baisse des effectifs, de l'activité achats et des stocks d'intrants enregistrée au cours du mois", a estimé Jack Kennedy, économiste de Markit.