Oui, je sais.
Quel paradoxe.
En arriver à souhaiter que l'économie entre en récession !
Mais c'est peut être aujourd'hui la seule solution pour que l'inflation rechute et que les circuits de l'économie se remettent à fonctionner normalement.
Une récession de courte durée.
Mais une récession tout de même.

VOUS CONNAISSEZ L'HISTOIRE

Une histoire en deux chapitres.
1. Le Covid.
Qui dérègle les circuits de l'économie mondiale.
Une surréaction des banques centrales et des gouvernements.
Une surchauffe en sortie de Covid.
Des hausses de prix, des pénuries, des circuits économiques saturés.
2. La Guerre en Ukraine.
Accélération de la hausse des prix.
Et une désorganisation totale des échanges internationaux amplifiée par la politique zéro Covid de la Chine.

SI ON Y RÉFLÉCHIT BIEN

Quel est moyen de faire baisser la pression qui est en train de faire exploser tous les tuyaux ?
Arrêter la machine.
On ne va certes pas faire ce qu'on a fait au début du Covid, arrêter totalement l'économie mondiale.
Mais il faut que l'économie mondiale ralentisse fortement.
Très fortement.
Pendant quelques mois.

C'EST LA SEULE SOLUTION

Une manœuvre périlleuse.
Mais jouable.
On entre brièvement en récession le temps que la pression retombe et que les tuyaux de l'économie mondiale retrouvent leur fonctionnement normal.
Un touch down avant un re-décollage contrôlé.

LA FED ET LE GOUVERNEMENT AMÉRICAIN...

...ont adopté cette stratégie.
Ils sont prêts à prendre le risque d'un ralentissement court mais prononcé de l'économie pour terrasser l'inflation qui mine le pouvoir d'achat des consommateurs et alimente la colère des électeurs.
Les hausses de taux de 0.50% vont se succéder rapidement.
Jusqu'à ce que la pression retombe.
Et elle va retomber.

EN EUROPE

Nul besoin de remonter trop fortement les taux d'intérêt pour ralentir la machine.
Nous sommes touchés de plein fouet pour la guerre en Ukraine et par la hausse du coût des matières premières énergétiques, et notre consommation commence déjà à marquer le pas et à provoquer un ralentissement de l'économie.
Une ou deux hausses de taux suffiront.

UN DES GRANDS ENSEIGNEMENTS...

...de la crise du Covid et de la guerre en Ukraine est que les banques centrales et les gouvernements savent mieux gérer un ralentissement économique fort qu'une surchauffe de l'économie.
Avec un ralentissement économique, on peut faire tourner la planche à billets et distribuer des aides à tour de bras.
Avec une économie en surchauffe, ils ne savent plus quoi faire...

À PART ÇA ?

QUOI DE NEUF ?

PAS BÊTE

L'Union Européenne et la Grande Bretagne ont trouvé un autre moyen d'accentuer l'embargo sur le pétrole russe.
Interdire d'assurer les bateaux qui transportent le pétrole russe.
C'est simple.
Mais ultra efficace.
La LLoyds, un des principaux assureurs pour ce type de transports, a cessé cette activité et les effets vont se faire sentir rapidement.

8.1%

Le taux d'inflation en mai en zone euro.
Après 7.4% en avril.
Une inflation supérieure aux anticipations.
Une inflation qui alimente les spéculations de hausse de taux de 0.25% en juillet et de 0.25% en septembre.
Voire plus en juillet.
Aux États-Unis, la confiance des ménages a baissé à son plus bas niveau depuis un an...du fait de l'inflation.

RÉOUVERTURE

Shanghai commence à respirer.
Enfin.
Après deux mois de confinement total et brutal.
Un déconfinement progressif mais salutaire pour les habitants et pour l'économie chinoise.

2%

C'est le taux que devrait porter le livret A le 1er août si la formule d'indexation à l'inflation et aux taux était appliquée.
Le gouvernement a la décision finale.

L'ACTUALITÉ DE VOTRE ARGENT

Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.)
"PER : les astuces des banquiers et assureurs pour freiner vos transferts
La loi Pacte a fêté ses 3 ans. Parmi les mesures phares figurait la réforme de l'épargne retraite et la création du PER. Un plan censé être plus souple, plus simple et surtout transportable d'un établissement financier à un autre au fil de la vie de l'épargnant. La promesse de la portabilité intégrale est-elle tenue ? Voici les obstacles qui empêchent la fluidité des démarches voire qui bloquent certains transferts.
Lire cet article sur Moneyvox.fr

DU COTÉ DES MARCHÉS

Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Les Bourses européennes ont évolué hier dans le rouge, le CAC40 ayant reculé d'1,43% à 6 469 points. Les marchés actions ont été affectés par les craintes sur l'inflation. En effet, selon la première estimation d'Eurostat, l'indice des prix à la consommation en zone euro a inscrit un nouveau record en mai. Une accélération qui confirme la difficulté de la tâche de la Banque centrale européenne. Aux Etats-Unis, l'espoir d'une pause en septembre dans la hausse des taux de la Réserve fédérale a été mis à mal par les derniers propos de Christopher Waller, l'un des gouverneurs de la Banque centrale américaine, qui a plaidé pour la poursuite d’un durcissement de la politique monétaire.
Le Dow Jones et le Nasdaq ont perdu respectivement 0.67% et 0.41%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a a grimpé ce matin de 0.65% à 27 279 points.
Le CAC40 est attendu aux alentours des 6 520 points en matinée.
Le Brent se négocie à 116,7 $ (-4.97%).
L'once d'Or se négocie à 1 835 $ (-1.11%).
L'euro/dollar évolue à 1,073 $ (+0.02%).

ON S'EN FOUT ?

Bruno Le Maire : "amortir les chocs, c'est le rôle de l’État", les amortir oui, les compenser totalement non ; General Electric est accusé de fraude fiscale en France ; De plus en plus de Français élèvent des poules pondeuses ; Omar Bongo, l'ex-président du Gabon, a offert en 2013 un appartement dans le XVIème arrondissement de Paris à l'ex-Miss France Sonia Rolland ; Le prodige espagnol Alcaraz a été éliminé ; Hanouna déclare qu'il a voté pour un candidat en "on" ; La Russie a décidé de sanctionner les Pays Bas et le Danemark : elle ne leur livrera plus de gaz ; Perquisitions en Allemagne chez Deutsche Bank et sa filiale de gestion d'actifs DWS pour "greenwashing", on va commencer à découvrir que de nombreux acteurs de la finance se sont déguisés en vert pour faire croire qu'ils voulaient sauver la planète, enfin ; Le patrimoine de Joe Biden est estimé entre 2.25 et 3.2 millions de dollars, celui de Kamala Harris entre 6 et 8.2 millions de $, celui de Jérôme Powell, le patron de la FED, à 103 millions de $ et il a largement profité...de la baisse des taux de la FED ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU