...comme disait Claude François.
Sans surprise, le gouvernement américain et le leader de l'opposition sont parvenus ce week-end à un accord sur le relèvement du plafond de la dette.
Il reste cependant une étape à franchir avant la date butoir du 5 juin : l'approbation du Congrès.

J'AI HÉSITÉ À VOUS EN PARLER

Le psychodrame du plafond de la dette américaine, qui a fait la une des médias américains pendant des semaines.
Car je me disais que, comme d'habitude, Républicains et Démocrates allaient se mettre d'accord en dernière minute et qu'aucun des deux camps ne prendrait le risque de mettre les États-Unis en situation de défaut sur leur dette.
Et, évidemment, Biden et le patron de l'opposition se sont mis d'accord : ils n'avaient pas d'autre choix.

JE VOUS RAPPELLE...

...que les États-Unis ont atteint le plafond autorisé d'endettement.
Et qu'il faut donc le relever.
S'ils ne le relèvent pas, ils ne peuvent plus payer les salaires de fonctionnaires, et ils ne peuvent plus payer les aides sociales.
Accord donc ce week-end.
Accord ou plutôt compromis.

COMPROMIS

Car aucun des deux camps n'a obtenu ce qu'il voulait, les Démocrates réclamaient plus d'impôts, les Républicains moins de dépenses.
Un compromis qui ne satisfait pas certains élus démocrates et certains élus républicains qui promettent de bloquer les deals au Congrès.
Ce n'est donc pas encore gagné, il va falloir convaincre un à un les élus réticents pour que le deal soit adopté.

LE DEAL

Un deal pour deux ans.
Un deal qui limite la progression des dépenses budgétaires.
Ce qui fait hurler les Démocrates de "gauche".
Mais un deal qui prévoit également des augmentations de taxes, ce qui fait hurler les Républicains de "droite".

COMMEDIA DELL'ARTE

Chacun est donc dans son rôle, jusqu'à la caricature.
Dans cette comédie bien rodée que nous vivons à intervalles réguliers depuis des décennies.
Il va donc falloir attendre le 5 juin pour savoir si le spectacle se terminera comme à chaque fois ou si un nouveau scénario a été écrit.
Les marchés eux parient sur le même épilogue et ne sont pas inquiets.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

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LA CLAQUE DU JOUR

En Espagne.
Élections municipales et régionales.
Le Parti socialiste a subi une débâcle.
Le Premier ministre socialiste a donc décidé de provoquer des élections législatives anticipées le 23 juillet prochain.
Courageux, Pedro Sanchez.
Le Parti Populaire, de droite, a remporté la mise, et va prendre le pouvoir dans la plupart des grandes villes du pays, à l'exception de Barcelone.
Et pourtant la situation économique du pays est bonne, et le rebond post-Covid a été bien géré par le gouvernement.
It's not the economy, stupid!

L'IA PARTOUT

Ce matin, en parcourant les médias, anglo-saxons et même français, j'ai été frappé par le nombre d'articles sur l'Intelligence Artificielle.
ChatGPT a mis le feu.
Le sujet est partout.
Et c'est normal.
C'est une révolution industrielle majeure.
Des articles sur l'explosion à la hausse de la valorisation du concepteur de puces pour l'IA, Nvidia, aux menaces d'effondrement des entreprises de l'edtech concurrencées par ChatGPT, à l'émergence du moteur d'IA de Google... et j'en passe.
Tout va à une vitesse supersonique.
>> Intelligence artificielle : comment investir facilement dans ce secteur d’avenir ?

REVOIR C'EST VOTRE ARGENT

Le mot de la semaine : inflation, encore et toujours
La question macro : Faut-il parler du plafond de la dette américaine ?
Le chiffre : 300 milliards, la dette supplémentaire pour financer la transition écologique en France.
La Bourse : faut-il acheter ou vendre ?
Quel est le placement de la semaine ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Le top 3 des gérants.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Virginie Robert de Constance Associés, Andrzej Kawalec de Moneta AM, Jean-François Robin, Directeur de la recherche chez Natixis CIB et l'incontournable Emmanuel Lechypre.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Les grandes places mondiales ont bien rebondi vendredi grâce aux espoirs de compromis bipartisan sur le plafond de la dette américaine. En parallèle, la principale mesure de l’inflation surveillée par la Fed a été dévoilée : le PCE Core indique une hausse des prix, hors alimentation et énergie, de 4,7% sur un an en mai, alors que le marché attendait un résultat identique à celui d’avril à 4,6%. Tous prix confondus, l’indice PCE ressort à +4,4% contre une attente fixée à +3,9% et un précédent mensuel à 4,2%...
Ce mardi, peu de nouvelles statistiques sont attendues. Le CAC40 cède 0,48% à l’ouverture, à 7 268 points.
En Asie, la Bourse de Tokyo clôture en gain de 0,30% ce matin, à 31 328 points.
Le Brent s'échange à 76,5 $ (-0,64%).
L'once d'or se négocie à 1 937,2 $ (-0,48%).
L'euro/dollar évolue à 1,069 $ (-0,20%).

ON S'EN FOUT ?

La patronne de Theranos, Elizabeth Holmes, doit se rendre en prison aujourd'hui pour purger sa peine de 11 ans ; Erdogan a gagné les élections donc ; Il faut changer le calcul du taux d'endettement des ménages si on veut débloquer la situation sur le crédit immobilier, une situation catastrophique ; Oui, je sais, je ne dois parler que de séries, mais j'ai découvert, avec des années de retard, l'auteur de polars français Olivier Norek, ex-flic et spécialiste des banlieues, et je vous conseille de lire sa trilogie "93" si vous ne l'avez pas encore fait, c'est rapide, nerveux et haletant ; Le WSJ explique pourquoi les joueurs perdent de plus en plus d'argent dans les casinos ; La guerre des drones a passé un cap : Kiev et Moscou ont été touchées ; Attention ChatGPT fait encore des erreurs, c'est ce qu'a découvert un avocat américain qui a cité des affaires indiquées par ChatGPT mais qui n'ont jamais existé, il est encore en phase d'apprentissage ; Au fait, le ChatGPT d'OPEN AI est dispo en appli maintenant ; La cote de popularité de Macron et Borne rebondit ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU