Le titre du constructeur automobile français perd 2.74 % à 52.88 € à la mi-séance suite à l’annonce par Nissan d’une contre-performance historique.
Sous prétexte d’une grave crise provoquée par la disgrâce de son président Carlos Ghosn, le deuxième constructeur automobile japonais Nissan s'attend à accuser son plus mauvais résultat en 11 ans lors de l'exercice en cours. Nissan, détenu à 43,4% par son partenaire français, prévoit une chute de 28% de son bénéfice opérationnel à 230 milliards de yens (1,9 milliard d'euros) sur l'exercice qui s'achèvera en mars 2020, contre 318 milliards de yens sur l'exercice passé, au plus bas depuis l'exercice 2009 qui s'était soldé par une perte.
Cette anticipation accentue la pression sur le directeur général Hiroto Saikawa, déjà engagé dans une profonde réforme de la gouvernance du groupe et dans un difficile bras de fer avec Renault sur les équilibres futurs de l'alliance franco-japonaise.
En addition, comme nous l’évoquions dans un précèdent article, le groupe subit des frais supplémentaires découlant de la mise en œuvre d'une campagne d'extension de garantie couvrant certains véhicules vendus sur le marché américain. N’hésitez pas à le lire en intégralité ici