On a du mal à se rappeler que le referendum sur le Brexit a eu lieu le 23 juin 2016.
Plus de 4 ans.
Plus de 4 ans de discussions, de tractations, de négociations, de tensions.
Et toujours rien à 3 semaines de la date officielle de sortie de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne, le 31 décembre à minuit.
...pour continuer à négocier.
Du pur délire.
L'Union européenne et la Grande-Bretagne avaient fixé une deadline pour parvenir à un accord ou accepter l'idée d'un no-deal Brexit : hier soir minuit.
Ils ont négocié d'arrache-pied, mais ne sont pas parvenus à un accord tant les sujets de dissension sont nombreux.
Ils ont fini par se mettre d'accord...sur le fait de repousser la deadline, encore une fois, et de continuer à négocier.
On repousse, donc.
Encore.
Et encore.
La seule bonne nouvelle c'est, a priori, qu'on a une date butoir au 31 décembre.
Plus qu'une quinzaine de jours à tenir.
En attendant, les marchés ont considéré que le fait que l'UE et la GB continuent à négocier était une bonne nouvelle et la livre sterling a bondi de plus de 1% dans la nuit.
On se contente de pas grand-chose.
La campagne de vaccination démarre aujourd'hui aux États-Unis.
Le vaccin Pfizer-BioNTech a été approuvé.
Un tournant, encore un, dans la crise sanitaire.
Et un espoir de sortie de crise, sanitaire.
...est en train de se déverser en Géorgie.
Pourquoi ?
Parce que l'avenir de la majorité du Sénat américain se joue là-bas.
À la mi-janvier, 2 sièges de sénateurs seront en jeu en Géorgie.
Si les Démocrates gagnent les deux sièges, le Sénat sera à 50-50 entre démocrates et républicains.
Les Républicains auraient levé 104 millions de $ depuis le 15 octobre.
Les Démocrates 90 millions...
200 millions de $ ont déjà été dépensés...
Ce lundi 14 décembre, les 538 grands électeurs vont choisir le futur Président des États-Unis.
On ne sait toujours pas si Trump acceptera ce vote.
Et s'il assistera à la passation de pouvoirs en janvier.
Dans The Economist.
En une.
"Will inflation return ?".
J'ai appris que je faisais partie d'une minorité qu'on appelle maintenant les "inflationistas".
Ceux qui croient que les injections massives de liquidités et les plans de relance couplés au rattrapage de consommation et d'investissement financé par la masse d'épargne et de trésorerie vont provoquer une explosion de la croissance et un dérapage, conjoncturel, de l'inflation.
...aussi dans ce dossier le débat sur l'effet de la démographie sur l'inflation.
Certains, comme moi, pensent que la déflation dans laquelle nous sommes depuis des années est due, en partie, à l'allongement de la durée de la vie, au vieillissement de la population et à la chute de la natalité.
D'autres pensent, au contraire, que le vieillissement de la population est inflationniste parce que la population active diminue et que cela provoque des tensions sur les salaires.
Je n'y crois pas parce qu'au Japon, on a une population très vieillissante, pas d'immigration et qu'on n'a pas d'inflation.
...par hasard ce week-end ce que vous savez probablement déjà.
Que le Nigeria était le septième pays le plus peuplé au monde avec 220 millions d'habitants et qu'il y aura 450 millions d'habitants là-bas en 2050.
Une émission exceptionnelle.
Les plans de relance vont-ils suffire à sauver l'économie ?
Les marchés sont-ils dans une bulle ?
La France va-t-elle continuer à profiter des taux négatifs ?
Quelles valeurs acheter ?
On a répondu à ces questions et on vous a donné des conseils.
Avec nos Jedi de l'Économie et de la Finance : Louis de Fels de Raymond James Asset, Louis de Montalembert de Pleiade AM, Éric Heyer de l'OFCE et Docteur Benaouda Abdeddaïm.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici.
Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Le CAC 40 a terminé la séance de vendredi en baisse de 0.76 % à 5 507 points. Après les mesures d'assouplissement (sans surprises) annoncées par Christine Lagarde, les perspectives énoncées par la BCE pour 2021 se sont révélées pessimistes. La prévision de récession de la banque centrale pour l'exercice 2020 se trouve légèrement minorée (de -8% à -7,3%), cependant le potentiel de reprise pour 2021 a été revu à la baisse (de +5 % vers +3,9%). Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont terminé en ordre dispersé (+0.16 % et -0.23 %) face à la troisième vague épidémique aux US.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en hausse de 0.30 %. Les avancées sur le déploiement d'un vaccin contre le coronavirus ont renforcé l'appétit pour le risque chez les investisseurs.
Le CAC 40, lui aussi, est attendu dans le vert cette matinée.
Le Brent se négocie à 50,6 $.
L'once d'Or se négocie à 1839 $.
L'euro/dollar est à 1,215.
Le deal avec Mediapro a sauté avec une indemnité de 100 millions d'euros, la chaîne Telefoot s'arrête, un fiasco pour le foot français; Macron reçoit les membres de la Convention Citoyenne pour le climat; J'avoue que j'ai vu la comédie musicale feelgood sur Netflix "The Prom", et que j'ai bien aimé; Haribo a 100 ans; Seuls 15% des vacanciers privés de ski vont aller vers des destinations lointaines au soleil selon le Figaro; La Grande-Bretagne prépare sa marine de guerre à protéger ses zones de pêche en cas de no-deal Brexit; John Le Carré est mort à 89 ans; Les banques européennes vont pouvoir recommencer à distribuer des dividendes; L'Allemagne durcit son confinement; Le Parisien répond à une question essentielle : "pourquoi nos ados restent-ils aussi longtemps aux toilettes?".
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU