L’amour dure 30 ans ? Après une collecte record en 2019 et plus de 1 700 milliards d’encours (12 fois plus qu’en 1990), l’assurance-vie est peut-être en train de perdre son statut de placement préféré des Français en 2020. La décollecte de l’année s’annonce en effet historique, bien au-dessus de celle enregistrée en 2012 (seule année de décollecte jusqu’à présent). Pourtant, par rapport aux autres placements financiers (livret A, PEA, compte titres), l’assurance-vie est la seule enveloppe à proposer une combinaison de supports qui ont été très performants en 2020 (fonds garantis, fonds actions internationales, Pierre Papier) dans un cadre fiscal très avantageux.
L’année 2020 s’annonce comme la pire année de collecte jamais réalisée par l’assurance-vie. Si on n’a pas encore les chiffres de décembre, la collecte nette avait une nouvelle fois reculé en novembre, à 30 millions d’euros (ce qui signifie que les retraits ont été plus forts que les versements), ce qui portait la décollecte globale à 7,3 milliards d’euros depuis le 1er janvier 2020.
La décollecte s’est surtout concentrée sur le fonds en euros (le montant placé sur les unités de compte est resté stable). En 2020, les Français ont privilégié les placements bancaires avec près de 85 milliards d’euros déposés sur leurs livrets et leurs comptes bancaires. Pour les experts, face à la crise, les Français ont privilégié les placements « immédiatement disponibles ».
Pourtant, contrairement à une idée reçue, le capital placé sur le fonds en euros de l’assurance-vie est toujours immédiatement disponible. Surtout, le fonds en euros de l’assurance vie est l’actif garanti le plus performant actuellement. Avec une performance moyenne de 1,4%* en 2019 (source FFA), il a rapporté près de 2 fois plus que le Livret A. Et ce n’est qu’une moyenne car de nombreux fonds surperforment le marché avec des taux 2019 de près de 2% voire plus.
Comme la plupart des produits garantis, ils subissent la baisse du taux sans risque, et les rendements devraient une nouvelle fois baisser en 2020. Ils sont attendus au-dessus de 1%, soit donc deux fois plus que le Livret A.
À noter cependant qu’il faut ajouter la fiscalité, et notamment les prélèvements sociaux de 17,2%. En cas de retrait avant 8 ans, les gains subissent également l’IR (TMI ou flat tax de 12,8%). Au-delà de 8 ans, les gains bénéficient d’un abattement de 4 600 euros par an (pour une personne seule, 9 200 euros pour un couple) et éventuellement d’un taux réduit de 7,5% au-delà des abattements. Au final, le rendement moyen réel devrait se situer autour de 0,8% en moyenne en 2020, alors que les meilleurs fonds en euros devraient encore rapporter plus de 1% voire 1,5% net.
Si on ajoute à cela une liquidité quasi-parfaite (quelques jours pour recevoir les fonds), on pourrait donc considérer le fonds en euros comme le meilleur produit d’épargne sécurisé. Mais il y a un hic…
En effet, l’accès à ces solutions est aujourd’hui limité par deux facteurs :
- Beaucoup de contrats prennent des frais de versement. Avec des frais de versements, votre investissement subit un retard dès le départ. Par exemple, pour un contrat avec des frais d'entrée de 3% et un taux de 2%, il faudrait 6 ans à 2% pour que l’investissement soit plus performant qu’un fonds en euros sans frais d’entrée qui rapporterait 1,4% tous les ans. 6 ans, c’est très long, et il n’y a aucune garantie que votre fonds fasse 0,6 point de plus que le marché, chaque année, dans les années à venir…
- Beaucoup de fonds de qualité ne sont disponibles que pour des versements comprenant une part minimum en unités de compte, qui présentent un risque de perte en capital.
Par exemple, sur le contrat M Retraite vie, le fonds Suravenir Opportunités, l'un des meilleurs fonds en euros du marché avec un taux de 2,40%* en 2019, n’est accessible que pour des versements qui comprennent au moins 50% d’unités de compte. Le fonds Suravenir Rendement, l’autre fonds euros du contrat, 1,60%* en 2019, est accessible pour des versements qui comprennent au moins 30% d’unités de compte.
L’année 2020 a été largement marquée par l’impact de la pandémie en Bourse.
Si la plupart des indices boursiers ont subi des baisses très marquées au premier trimestre, investir sur les actions était tout de même le choix le plus pertinent pour optimiser son épargne. En cette période de taux bas et avec des actions “soldées” lors du premier confinement, les opportunités n’ont pas manqué ces derniers mois.
Cinq thématiques se dégagent principalement au niveau mondial :
La technologie américaine au sens large, notamment via l’indice boursier Nasdaq.
Plus spécifiquement, le secteur de l’intelligence artificielle se distingue nettement.
Les marchés émergents, et notamment la Grande Chine.
Les biens de consommation.
Les énergies alternatives.
Comment investir dans ces thématiques à moindre frais, moindre fiscalité et pour tous les budgets ? Il faut investir en actions bien entendu mais comment accéder à ces marchés (américains, chinois, etc.) ? Comment bénéficier d'une bonne sélection de sociétés performantes ? Et comment limiter les frais ?
Au sein de l'assurance-vie, notamment les contrats multisupports multi-gestionnaires sans frais d'entrée, vous pouvez accéder à de nombreux supports et notamment de OPCVM, sur lesquels le gérant va faire une sélection de titres en privilégiant une zone ou une thématique pas toujours accessible en direct aux particuliers.
Ci-dessous, nous indiquons les supports les plus performants sur l’année écoulée, éligibles à M Retraite Vie.
Pour certains investisseurs, ces thématiques peuvent paraître exotiques ou présentent désormais un risque de bulle spéculative. Sur des zones géographiques et thématiques d’investissement plus traditionnelles, il était possible cependant de bénéficier des performances de certains fonds qui ont surperformé leur catégorie.
Sur les actions françaises, un fonds sort particulièrement du lot : Moneta Multi Caps C (FR0010298596). Depuis un an, sa performance ressort à 8,28%**. Du côté des actions européennes, c’est le fonds Comgest Growth Europe Opportunities EUR R Acc (IE00BD5HXJ66) qui s’est le mieux illustré, avec une performance annuelle de 23,93%**.
Investir sur ces fonds dans le cadre de l’assurance-vie est le choix le plus judicieux pour optimiser ses frais d'investissement. Via M Retraite Vie, une tarification ultra-compétitive est appliquée : aucun frais de dossier, d’entrée, d’arbitrage ou sur vos versements n’est rattaché à ce produit. Seuls des frais annuels de gestion (0,60%) s’appliquent.
Tous les fonds d’investissement mentionnés ci-dessus sont accessibles dès 25€, grâce à M Retraite Vie : l’assurance vie idéale pour investir sur des fonds en limitant la fiscalité, sans frais de versement ni de courtage.
>> Je reçois une documentation complète sur M Retraite Vie
Avec des rendements attendus autour de 4%**** en 2020, et une solidité des prix, les parts de SCPI (société civile de placement immobilier) ont une nouvelle fois montré leur statut de placement anti-crise l'an dernier.
Suffisamment pour couronner la SCPI, meilleur placement de ces dernières années ? Peut-être.
Mieux que l’assurance-vie ?
Ce n’est pas comparable, car l’assurance vie n’est pas vraiment un placement. C’est une enveloppe dans laquelle on peut mettre des placements… et notamment des SCPI !
Les SCPI ont beaucoup d'atouts. Mais elles ont quand même deux inconvénients majeurs : la fiscalité et les frais. Les revenus fonciers sont particulièrement imposés en France, au barème de l'IR ainsi qu'aux prélèvements sociaux de 17.2%.
Souscrire à des parts de SCPI dans le cadre d’une assurance-vie, permet à son souscripteur d'éviter la fiscalité des revenus fonciers et des plus-values immobilières. C'est la fiscalité douce du contrat d'assurance vie qui s'applique. Seuls les rachats réalisés sur le contrat sont imposés, et uniquement sur la part d'intérêt qui compose un rachat (un rachat est en effet composé d'une part d'intérêts et d'une part de capital). Cette part est soumise au choix au barème de l'impôt sur le revenu (TMI + prélèvements sociaux de 17.2%) ou à flat tax.
Lorsque le contrat a plus de 8 ans, il bénéficie d'avantages fiscaux : abattement annuel de 4600 euros sur les gains (9200 euros pour un couple) et taux réduit de 7,5 % pour les encours inférieurs à 150 000 euros (300 000 euros pour un couple). Ces gains sont, en revanche, intégralement soumis aux prélèvements sociaux.
Outre le rabais fiscal appréciable, l'autre avantage de la souscription de parts de SCPI dans un contrat d’assurance-vie, c'est qu'elles sont considérées comme des unités de compte, ainsi, il est moins compliqué d’en sortir que lors d’une revente de parts acquises en direct. L'assureur assure la liquidité des parts de SCPI. C'est-à-dire que c'est lui qui rachète vos parts si vous voulez vendre. Par ailleurs, les assureurs proposent souvent des rabais sur les commissions de souscriptions aux SCPI. Habituellement autour des 10 % pour un achat en direct, elles sont par exemple réduites autour des 7 % sur les contrats de MeilleurPlacement.
>> Je demande une information détaillée sur les SCPI dans l’assurance-vie
Les SCPI sont donc des produits de très long terme. Il faut plusieurs années de rendement et de hausse de prix pour rentabiliser l’investissement.
À court-moyen terme, il existe pourtant une autre solution qui va vous permettre d’obtenir une bonne rentabilité nette de frais sans prendre trop de risque : les SCI (sociétés civiles immobilière). Plus connue comme outil pour faciliter la gestion d’un patrimoine immobilier entre plusieurs particuliers (notamment SCI familiale), la SCI peut également prendre la forme d’une unité de compte au sein d’un contrat d’assurance vie. Elle est alors gérée par une société de gestion qui va constituer un patrimoine et capitaliser les revenus locatifs. L’investissement peut prendre plusieurs formes : immobilier physique, mais aussi SCPI, sociétés foncières cotées ou encore fonds immobiliers.
Par rapport à des SCPI, les SCI sont moins chargées en frais : on trouve de nombreux véhicules qui ne prennent « que » 2 % de frais d’entrée. Or, les rendements offerts sur ce type de produit ont été plutôt bons ces dernières années : autour de 4 %**** (et même 5 ou 6%**** pour les meilleures d’entre elles). Avec une telle performance annuelle, les frais d’entrée sont rentabilisés en moins 6 mois. Sur un an, la performance est supérieure à de nombreux fonds en euros alors que sur 5 ans, elle n’a pas à rougir face à la performance de fonds actions.
>> Je souhaite recevoir une information détaillée sur les SCI dans l'assurance-vie
L’assurance vie ne peut pas postuler au titre de meilleur placement de 2020. Rien que son niveau record de décollecte la disqualifie.
Le titre de meilleur placement de 2020, très honorifique, irait sans doute à des OPCVM américains, sur le secteur technologique ou encore le secteur de la santé. A moins qu’on puisse considérer l’immobilier, une fois encore, comme le meilleur placement d’un point de vue rentabilité et solidité.
Mais si l’assurance-vie ne postule pas à ce titre, c’est surtout parce qu’elle n’est pas vraiment un placement. L’assurance-vie est une enveloppe. Une enveloppe sur laquelle on peut investir sur les meilleurs placements :
- Le fonds en euros : la meilleure performance sans risque.
- Des OPCVM, dont des fonds actions internationales qui ont très bien performé en 2020, là où le PEA par exemple ne permet d’investir qu’en France.
- De la Pierre Papier pour ceux qui souhaitent investir en immobilier physique sans souci de gestion.
L’assurance-vie est donc adaptée à tous les profils (du plus prudent ou plus dynamique) et accompagne l’investisseur tout au long de sa vie patrimoniale : il est en effet très simple de modifier son profil et surtout, l’assurance-vie correspond à tous les objectifs : que ce soit pour une épargne de précaution, d’attente sur le court terme (disponibilité immédiate), pour se constituer un capital sur le long terme (fiscalité attractive au bout de 8 ans), pour préparer sa retraite, recevoir un revenu complémentaire ou préparer sa succession (abattement sur les transmissions). Un vrai couteau suisse qui, malgré une année 2020 difficile en termes de collecte, a encore de beaux jours devant lui.
Communication non contractuelle à caractère publicitaire.
*Taux net de frais annuels de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Pour accéder au fonds en euros Suravenir Opportunités, chaque versement doit comporter au minimum 30 % en Unités de Compte, lesquelles présentent un risque de perte en capital. S'agissant du fonds en euros Suravenir Rendement, tout versement supérieur ou égal à 250 000 € doit être investi à 30% minimum en Unités de Compte, lesquelles ne garantissent pas le capital versé et sont soumises aux fluctuations des marchés financiers à la hausse comme à la baisse.
** Les unités de compte comportent un risque de perte en capital. L'organisme assureur ne s'engage que sur le nombre d'unités de compte, mais pas sur leur valeur. La valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d'actifs sous-jacents, n'est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l'évolution des marchés financiers.
Les performances passées ne préjugent en rien des performances à venir et ne sont pas constantes dans le temps. Elles ne sont pas un indicateur fiable des performances futures et sont données à titre indicatif. Elles ne doivent pas être l’élément central de la décision d’investissement du souscripteur. Les investissements en actions présentent un risque de perte en capital important, doivent s’envisager dans une optique long terme (minimum 10 ans) et porter sur une petite partie d’un patrimoine global.
*** TDVM : Le Taux de Distribution sur Valeur de Marché mesure le niveau de distribution historique. Il est la division du dividende brut avant prélèvement libératoire versé au titre de l’année N (y compris les acomptes exceptionnels et quote-part de plus-values distribuées) par le prix de part acquéreur moyen de l’année N.
**** Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les parts de SCI et de SCPI sont des supports de placement à long terme (minimum 10 ans) et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la société.
- La liquidité. Les SCPI et les SCI n’étant pas un produit coté, elles présentent une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier d'entreprise et du marché des parts.