Nous avons le sentiment profond d'être en plein brouillard.
Avec cette deuxième vague, ces virus mutants, et cette campagne de vaccinations qui ne démarre pas vraiment.
Et, comme toujours dans ce type d'environnement, la peur de ne jamais s'en sortir.
Et pourtant, et ce n'est pas le moindre paradoxe, jamais la situation économique n'a été aussi claire.
...se dessiner l'environnement économique de demain et d'après-demain.
Aujourd'hui, l'économie rebondit.
Mais elle rebondit doucement.
Certains pays vont même connaître une deuxième récession.
Mais elle sera de courte durée.
Aujourd'hui, c'est une période qui va s'étendre, en fonction des pays, et en fonction de la montée en puissance des campagnes de vaccinations, jusqu'à cet été.
Brouillard donc pendant trois à six mois.
Grand soleil.
Oui, grand soleil.
Le rebond de la croissance va être spectaculaire.
Historique.
Et plus nous restons dans le brouillard, et plus la croissance, tel un élastique qu'on tend, rebondira fortement et durablement.
Le rebond spectaculaire attendu, avant la deuxième vague, pour 2021, va donc se produire au deuxième semestre de 2021. Mais la bonne nouvelle c'est qu'il va largement déborder sur toute l'année 2022.
Vous les connaissez maintenant : les injections de liquidités des banques centrales, l'effet retard de consommation et d'investissement, les masses d'épargne et de trésorerie d'entreprises, les plans de soutien auxquels vont venir s'ajouter maintenant les plans de relance comme le plan Biden ou le plan de relance européen de 750 milliards d'euros.
...c'est ce qui va se passer après demain.
Une fois passée l'euphorie de la "libération".
Et c'est là que ça se corse un peu.
Rappelons qu'avant l'arrivée du virus, nous étions déjà dans un cycle de ralentissement "séculaire" de la croissance.
Avec des taux de croissance de plus en plus bas, et une croissance de plus en plus molle.
Du fait de tendances de fond.
C'est tout d'abord la démographie (très bon article ce matin par exemple sur la chute de la population italienne dans les Échos) avec l'effondrement du taux de fécondité et le vieillissement des populations.
C'est aussi la "digitalisation" de l'économie et la révolution environnementale et sociétale.
Mais le problème c'est que la crise du Covid a accentué toutes ces tendances.
Et en particulier la digitalisation et la révolution sociétale.
Plus de "machines", moins de travail, et moins d'envie de travailler et plus d'envie de protéger la planète.
Après la "flambée" économique de la "libération", nous allons revenir vers un ralentissement fondamental de la croissance accentué par l'accélération des tendances.
Il faut s'y préparer.
Dès maintenant.
Grâce aux comités de quartier qui ont monté la garde, en armes, autour des supérettes Carrefour, points névralgiques de la défense du pays, nous avons repoussé l'invasion des Huns québécois de Couche-Tard.
Et maintenant on essaie de mitonner une petite solution pour Suez. Avec une OPA concurrente à celle de Veolia.
Mais Veolia refuse de se retirer et maintient son ambition de rachat.
Quel suspense.
On a hâte de voir le prochain épisode.
Crise historique en 2020.
Décroissance record.
Et pourtant des défaillances d'entreprises au plus bas depuis 30 ans.
On pourrait s'en réjouir mais, en fait, ce n'est pas une bonne nouvelle.
Si les faillites sont au plus bas c'est grâce aux aides gouvernementales et au fait que l'URSSAF et les bailleurs ont été priés de ne pas mettre la pression sur les mauvais payeurs.
On a donc laissé se développer une économie zombie qui s'écroulera dès qu'on retirera ce parapluie factice.
Cette fois ce n'est pas Patrick Juvet (Ok boomer!) qui le chante, mais notre Bruno Le Maire national.
Il veut imposer des quotas de femmes dans les postes de direction des entreprises françaises.
Euronext, la Bourse de Paris, entre autres, l'a entendu et a nommé pour la première fois une femme au poste de PDG, Delphine d'Amarzit.
Sale temps pour le mâle (mal ?) blanc de plus de 50 ans.
Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP
En l'absence des investisseurs américains (Martin Luther King Day), le CAC 40 a terminé la séance d’hier à l’équilibre (+0.10 %) à 5 617 points. Quelques éléments microéconomiques ont toutefois été intéressants durant la séance, notamment la première séance de Stellantis (terminée en hausse de près de 7%).
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en hausse de 1.39 %, soutenu par des achats à bon compte notamment sur l'automobile et les acteurs des semi-conducteurs.
Le CAC 40, lui aussi, est attendu dans le vert cette matinée.
Le Brent se négocie à 55,2 $.
L'once d'Or se négocie à 1 830 $.
L'euro/dollar est à 1,211 $.
On a l'air d'être un peu plus sérieux pour contrôler nos frontières même si personne ne vérifie si les visiteurs font leurs 7 jours de quarantaine; J'en ai ras-le-bol des gens qui répètent "c'est sûr, on va vers un reconfinement"; Pour la première fois un restaurant vegan obtient une étoile au Michelin; Jean-Pierre Bacri, 69 ans, RIP; Deux joueurs de tennis ont été testés positifs à l'Open d'Australie; Je vais ressortir mes masques FFP2; Le déménagement de Trump s'accélère, il va s'installer en Floride, à Mar-a-Lago; Les ados ont en moyenne 30€ d'argent de poche par mois.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU