On pourrait presque l'oublier.
Et ne se concentrer que sur cet argent "magique" que les gouvernements distribuent généreusement sans se soucier de "l'origine des fonds".
Imaginez que votre banque vous passe un coup de fil pour vous dire que vous avez un découvert illimité sur votre compte, que le taux de ce découvert est zéro et que vous devez dépenser le plus possible...
...ce qu'il se passe aujourd'hui.
Les banques centrales et le FMI poussent les gouvernements à dépenser plus, encore plus.
Dans certains pays habitués à dépenser plus qu'ils ne gagnent, on répond à cette incitation avec enthousiasme.
C'est le cas de la France où le gouvernement joue au Père Noël en distribuant des milliards d'euros tous les jours.
On disait qu'en France, il y avait une taxe pour chaque problème.
Aujourd'hui il y a une aide pour chaque problème.
...donnent un chèque en blanc à tous les États.
Découvert illimité.
Gratuit !
On dirait une vraie pub pour les crédits à la consommation.
Magique non ?
Pas tout à fait.
Même si le crédit est gratuit, la dette elle est bien réelle.
Une étude de la société de gestion Janus Henderson est reprise ce matin dans les Échos.
Une étude qui porte sur les 35 pays qui représentent 88% du PIB mondial.
Accrochez-vous.
La dette publique de ces pays a été multipliée par 3,7 en 25 ans.
Plus rapidement, beaucoup plus rapidement, que la croissance du PIB.
La dette publique représentait en moyenne 59% du PIB en 1995, 70% en 2019 et 84% en 2020.
Dans 10 pays, dont la France, la dette dépasse les 100% du PIB.
Nous côtoyons le Japon et ses 250% et la Grèce et ses 208%.
Aux États-Unis la dette a augmenté de 443% sur 25 ans alors que le PIB n'a progressé que de 175%.
La France.
Pas en termes de dette par rapport au PIB, nous sommes à 118% derrière l'Espagne, l'Italie, la Grèce.
Mais nous sommes le plus gros emprunteur d'Europe.
Champions d'Europe.
On fait quoi avec toute cette dette ?
Rien.
Les banques centrales vont tout faire pour que les taux d'intérêt n'augmentent pas.
Et pour que les taux d'intérêt n'augmentent pas, il faut que l'inflation ne dérape pas et qu'aucune monnaie, parmi, les principales, ne plonge.
Il ne reste plus donc qu'à prier...
Et si nos prières ne sont pas exaucées, on pourra toujours faire ce que propose Bruno Le Maire : annuler la dette.
QUOI DE NEUF ?
Week-end agité sur le bitcoin.
Et sur les monnaies virtuelles.
Des rumeurs de réglementation aux États-Unis ont provoqué une chute spectaculaire ce week-end.
Allant jusqu'à 20 % de baisse.
Ça s'est un peu calmé ce matin.
Le bitcoin vaut 56 000 $.
Il a chuté de 64 778 $ au plus haut.
Rappelons quand même qu'il valait 6 771 $ il y a un an...
Les SPAC.
Ces chèques en blanc que des "stars" viennent chercher en Bourse.
Des introductions en bourse de coquilles vides qui servent ensuite à faire des acquisitions.
Guess what ?
Ces SPAC rapportent de l'argent aux promoteurs de ces instruments, aux banques d'affaires qui les introduisent, aux actionnaires des sociétés non cotées qui sont achetées par ces SPAC... mais pas aux actionnaires de SPAC en Bourse.
Une performance moyenne de -21%.
Et pourtant des investisseurs continuent à se ruer sur ce "placement".
Greed...
Voilà une société qui a été jetée à la porte de la Bourse et qui va passer par la fenêtre des SPAC.
WeWork!
Oui, WeWork va se faire coter en se faisant acquérir par une SPAC.
Et selon les documents commentés par le Wall Street Journal, WeWork promet des lendemains qui chantent.
Vive l'argent magique !
Le prix du transport maritime de l'Asie vers les États-Unis est passé de 1 500 à 4 900 dollars.
En cause la reprise forte aux États-Unis.
Et un retour progressif des navires en service après la chute brutale d'activité liée à la pandémie.
À quoi va ressembler la reprise économique en France ?
Le gouvernement va-t-il annuler les dettes de certaines entreprises ?
Toujours pas d'inflation malgré la forte reprise économique, pourquoi ?
Où vont les marchés ?
Que penser de l'introduction en bourse de Coinbase et de l'évolution du bitcoin ?
Nous avons répondu à toutes ces questions avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Valérie Plagnol du Cercle des Épargnants, Grégoire Senthiles de Nexstage AM, Denis Ferrand de Rexecode et Louis de Montalembert Pleaide AM.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici.
Cette fois-ci c’est la bonne.
26 jours avant la libération.
Tenez bon
C’est bientôt terminé !
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MP
Le CAC40 a gagné plus de 2% la semaine passée. Un vent d'optimisme souffle en Bourse. Un optimisme alimenté par les résultats d'entreprises et les données sur la conjoncture en Chine et aux États-Unis. La réserve fédérale a une nouvelle fois suggéré une politique ultra-accommodante pour une période prolongée. De quoi alimenter la détente des marchés obligataires où le rendement américain à 10 ans atteint un plus bas mensuel, à 1,57%. Aujourd'hui, Faurecia, GTT, Korian et Mercialys publieront leurs chiffres d'affaires du premier trimestre. À Wall Street, l'attention sera focalisée sur Coca-Cola, IBM et United Airlines. Le rythme va considérablement s'accélérer mardi. Pas moins de douze valeurs du CAC40 seront sur le gril cette semaine.
L'indice français est attendu dans le vert à l'ouverture ce matin.
Le Brent se négocie à 66,25 $.
L'once d'Or se négocie à 1 780 $.
L'euro/dollar est à 1,198 $.
500 films sont en attente de réouverture des cinémas; Je me demande si on va se plaindre des embouteillages, du monde dans les transports en commun ou de la difficulté à réserver un restaurant quand ce sera la libération; Les Verts allemands vont désigner leur leader aujourd'hui, ils ont le vent en poupe dans les sondages; Ce soir série sur OCS avec Kate Winslet, Mare Of Easttown; En Israël, le masque n'est plus obligatoire; Il va y avoir une Superligue de football en Europe, avec uniquement les plus gros clubs, qui va concurrencer la Ligue des Champions; Infléchissement des indicateurs de l'épidémie (yes!!!); La BNP pourrait vendre son réseau américain.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU