Retrouvez "L'interview du dirigeant" dans le Zapping des Smalls du 12 mai 2021 par Euroland Corporate
Quel est votre métier et comment vous positionnez-vous par rapport à vos concurrents ?
Kerlink a été créée il y a 15 ans par Yannick Delibie et moi-même. Notre mission est de concevoir, déployer et gérer des réseaux Internet des objets qui bénéficient de nouveaux services innovants à l’origine de nouvelles sources de revenus. Notre vocation est d’offrir aux entreprises une solution métier de bout-en-bout dans le respect des enjeux de sécurité, de fiabilité et de qualité de la couverture réseau. Nous fournissons également les opérateurs télécoms de premier rang avec nos équipements reconnus. Nous sommes par exemple fournisseur du plus grand réseau LoRawan® du monde avec TATA Communications en Inde.
Quels sont les atouts que vous mettriez en avant auprès d’un investisseur ?
Avec plus de 140 000 installations et plus de 70 000 stations LoRaWan® vendues dans plus de 70 pays, nous sommes un acteur international incontournable, unanimement reconnu pour la qualité de ses solutions réseaux. Le développement du marché de l’IoT est inévitable. Nous sommes aujourd’hui positionnés idéalement pour profiter de ce développement tant auprès des opérateurs privés, grâce au développement d’un écosystème de distributeurs comme le démontre le partenariat récent avec Cal-chip, qu’auprès des opérateurs télécoms historiques dont le redémarrage de l’activité est inéluctable.
Où voyez-vous votre groupe dans 5 ans ?
Notre expertise multi technologique nous permettra de répondre présent sur tous les besoins et constituer le plus gros réseau de partenaires mondial dans l’IoT pour consolider notre leadership.
Êtes-vous heureux d’être en bourse ? Pourquoi ?
Oui. Nous sommes cotés sur Euronext Growth depuis 5 ans. Nous nous sommes toujours félicités de ce choix stratégique de financement. L’annonce de nos perspectives récentes de développement nous a permis de lever 11 millions d’euros auprès d’investisseurs institutionnels de 1er rang. Cette mobilisation des fonds va nous permettre d’accélérer le développement d’une nouvelle gamme d’équipements de connectivité et sécuriser les achats en composants électroniques stratégiques dans un contexte mondial de fortes tensions sur les délais d’approvisionnement. Nous avons saisi une opportunité permise par notre cotation. Les investisseurs institutionnels sont très réactifs lorsque les émetteurs ont besoin d’eux et que les perspectives de croissance sont là. Elle est également un instrument de communication qui nous permet de renforcer notre visibilité et notre crédibilité commerciale.
Quel est votre parcours personnel ?
J’ai suivi une formation initiale orientée technique, avec un DUT et un diplôme d’ingénieur en information et télécommunications.
Avant de fonder Kerlink en 2004, j’ai piloté des projets stratégiques chez de grands équipementiers télécoms (Mitsubishi Electric, Nortel Networks, Wavecom). Plus récemment, j’ai été pendant deux ans président du Centre des Jeunes Dirigeants de Rennes (CJD) qui regroupe une centaine de dirigeants-entrepreneurs locaux.
Quel conseil donneriez-vous à un/e jeune entrepreneur/se ?
Prendre le temps nécessaire, dès le lancement d’une nouvelle activité pour formaliser les valeurs sur lesquelles reposera le projet d’entreprise. Ce sera un puissant levier de cohésion, de stabilité et de management.
Penser également performance globale. L’entreprise s’épanouira pleinement en considérant l’intégralité de son écosystème et en ne négligeant aucune partie prenante.
Un livre, un film, une série ?
Un livre : « Kilomètre zéro : le chemin du bonheur » de Maud Ankaoua
Un film : « Ne le dit à personne » de Guillaume Canet
Le mot de la fin ?
Le meilleur reste à venir !
