Comme prévu, l'inflation aux États-Unis s'envole.
Elle a progressé de 5% en mai.
Du jamais vu depuis 13 ans.
Mais les marchés n'ont pas réagi.
Le taux de référence, le taux d'emprunt d'État américain à 10 ans, a même légèrement baissé.
Même pas peur...
Et elle est arrivée.
L'inflation.
Véritable arlésienne pendant plus de 10 ans.
Mais elle est là.
Aux États-Unis.
5% c'est un chiffre très élevé.
Et si on enlève les éléments les plus volatils, l'énergie et l'alimentation, l'inflation "core" est de 3,8% en mai, du jamais vu depuis 1992.
...est évidemment provoquée par l'explosion de la demande portée par la hausse de la consommation des ménages et des investissements des entreprises.
Après un arrêt quasi complet, l'économie américaine est en pleine explosion.
Et cela crée un déséquilibre entre l'offre et la demande qui provoque une hausse des prix.
Hausse des prix dans le tourisme, dans les restaurants, dans le textile.
Normal.
Ce sont les secteurs qui ont été quasiment à l'arrêt pendant la pandémie.
Hausse des prix des voitures d'occasion : +7,3% !
...cette hausse spectaculaire de l'inflation n'affole pas les marchés alors que l'inflation devait être l'élément qui aurait pu/dû faire dérailler la hausse des indices boursiers et provoquer la hausse des taux d'intérêt américains ?
Les investisseurs veulent croire que cette hausse des prix sera temporaire.
Qu'une fois l'euphorie de la reprise passée, les goulets d'étranglement disparaîtront et les prix reviendront à la normale.
C'est d'ailleurs ce que pensent et disent les Banques centrales.
La Banque centrale américaine, la FED, ne veut pas monter ses taux d'intérêt, même si l'inflation explose, car elle est convaincue que les prix se calmeront dans quelques mois.
C'est un pari.
Un gros pari.
QUOI DE NEUF ?
La Grande-Bretagne ne perd pas le Nord.
Elle a une idée.
Simple mais efficace.
Exempter la City du taux minimum d'imposition des sociétés.
Elle va proposer au G20 que les banques internationales basées à Londres ne soient pas concernées.
Plus c'est gros, plus ça passe...
Les États-Unis.
Joe Biden a décidé d'acheter 500 millions de doses de vaccins.
Pour les distribuer aux pays les plus pauvres ?
L'Europe pour l'instant en est à un don de 100 millions de doses.
Believe.
Le "champion" français de la distribution numérique musicale.
Premier jour de cotation.
17,7% de baisse pour la première séance.
Malgré le fait que la volumétrie de l'opération avait été revue de 500 millions à 300 millions et que le cours d'introduction était au plus bas de la fourchette de prix prévu.
A-t-on raison d'avoir peur de devenir un pays de centenaires comme le Japon ?
La reprise va-t-elle faire disparaître le chômage ?
La hausse de l'immobilier change-t-elle la donne de l'économie ?
Pourquoi la hausse de l'inflation ne perturbe pas les marchés ?
Où vont les indices boursiers ?
Quelles valeurs acheter ?
Vous le saurez en regardant/écoutant nos Jedi de l'économie et de la Finance : Alice Lhabouz de Trecento AM, Denis Ferrand de Rexecode, Michel Ruimy prof à Sciences Po et Marc Riez de Vega AM.
À ne pas manquer !!!
Ce soir à 20h sur BFM Business.
Et en replay samedi à 11h et 21h et dimanche à 19h.
Par Pascal Malula, Analyste Bourse MP
La séance tant attendue de jeudi a laissé les spéculateurs sur leur faim. Les deux temps forts de la semaine (l’inflation aux États-Unis et la conférence de presse de Christine Lagarde) se soldent par un non-événement d’un point de vue boursier. En l’absence d’intervenants de marché, le CAC40 a stagné autour des 6 540 points (-0,26%, 6 546 points). Outre-Atlantique, le spike (pic haussier) du rendement du T-note n’a été que transitoire. Fait marquant, le taux 10 ans américain fluctue ce matin en dessous des 1,45%. À New York, c’est dans un flegme britannique que les marchés actions américains ont accueilli les données de l’inflation. Dow Jones et Nasdaq ont clôturé en gain ce jeudi, gagnant respectivement 0,6% et 0,78%.
En Asie, le Nikkei a clôturé la semaine sur une note neutre (-0,02%, à 28 953 points). Le CAC40 est attendu en léger repli à l’ouverture. Les valeurs technologiques et bancaires seront particulièrement surveillées ce vendredi.
Le Brent se négocie à 72,41$.
L'once d'Or se négocie à 1 902 $.
L'euro/dollar est à 1,218 $.
Goldman Sachs demande à ses banquiers un certificat de vaccination pour pouvoir revenir au bureau à partir de la semaine prochaine; La France met fin à l'opération Barkhane au Mali; L'homme à la gifle écope de 4 mois de prison ferme; Altice, le groupe de Patrick Drahi, a pris 10% du britannique BT pour 2 milliards de £; L'Euro débute ce soir; La partie de 2 de "Lupin" sur Netflix, je ne vais pas me précipiter; Documentaire sur Coluche sur France 3; Certains LR veulent que Zemmour participe aux primaires du parti; Jean Castex est encore cas contact, de sa femme cette fois; Vivarte c'est fini, la dernière marque, Caroll, a été vendue; Pékin a lancé un coup de filet massif contre 1 100 personnes accusées de se servir des cryptomonnaies pour blanchir leur argent.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU